En ce moment

La justice se penche sur le "casse du siècle", 40 ans plus tard

Plus de 40 ans après le légendaire "casse du siècle" commis à Nice, une figure du banditisme marseillais, Jacques Cassandri, comparaît lundi à Marseille: il s'est trahi dans un livre en se proclamant "cerveau" de l'opération.

La justice se penche sur le "casse du siècle", 40 ans plus tard
Jacques Cassandri, "cerveau" présumé du casse de la Société générale de Nice, au tribunal de Marseille, le 12 février 2018 - BORIS HORVAT [AFP/Archives]

Le septuagénaire qui comparaît libre, visage rond et lunettes rectangulaires, a écouté avec attention la juge Christine Mée décliner la dizaine de délits qui lui sont reprochés, d'une escroquerie en bande organisée à des abus de biens sociaux.

Onze autres prévenus, dont les deux enfants de Jacques Cassandri, sont jugés à ses côtés.

Mais l'incrimination pour laquelle le dossier, jugé jusqu'à vendredi devant le tribunal correctionnel de Marseille, sort du commun, est le blanchiment aggravé du butin du casse de la Société générale à Nice, en 1976.

Une équipe de malfaiteurs avait dérobé 46 millions de francs dans la salle des coffres, en passant par les égouts. Les faits sont prescrits, le butin, l'un des plus élevés dérobés au XXe siècle, n'a jamais été retrouvé... mais le blanchiment des fonds peut encore être jugé.

Cassandri, déjà condamné pour trafic de drogue, proxénétisme ou extorsion, aurait utilisé le butin pour financer sa carrière criminelle, et ses multiples investissements, parfois via ses enfants : appartements, discothèque à Marseille, terrains...

C'est in extremis que la justice a pu rattraper l'homme de 73 ans, après la parution d'un livre dans lequel il s'autoproclame cerveau du spectaculaire vol, reléguant le célèbre Albert Spaggiari au rang de second rôle.

Le livre est écrit en 2010 sous pseudonyme, mais Jacques Cassandri s'est abondamment vanté devant ses proches d'en être l'auteur. Il a fini par le reconnaître également devant le juge d'instruction.

"Ce livre est un roman, un roman n'est pas une source de preuve", a justifié son avocat Frédéric Monneret avant l'ouverture de l'audience. Les faits de blanchiment qui lui sont reprochés sont "une construction, une vue de l'esprit", soutient-il.

Galerie photos

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Petites Annonces
Immobilier
Appartement t2
Appartement t2 Gex (01170) 940€ Découvrir
Fonds de commerce bar épicerie
Fonds de commerce bar épicerie Saint-James (50240) 50 000€ Découvrir
Pièces détachées pneus
Pièces détachées pneus Paris 6eme arrondissement (75006) 120€ Découvrir
terrain à vendre
terrain à vendre Avesnes-en-Val (76630) 30 000€ Découvrir
Automobile
peugeot 2008
peugeot 2008 Tirepied-sur-Sée (50870) 22 000€ Découvrir
Megane II Cabriolet 1.6 , 3800€
Megane II Cabriolet 1.6 , 3800€ Coutances (50200) 3 800€ Découvrir
Vends Peugeot 308 essence 110 cv
Vends Peugeot 308 essence 110 cv Bouvaincourt-sur-Bresle (80220) 9 790€ Découvrir
Mercedes-Benz CLA
Mercedes-Benz CLA Limoges (87000) 4 999€ Découvrir
Bonnes affaires
2 fauteuils club
2 fauteuils club Le Genest-Saint-Isle (53940) 100€ Découvrir
Machine à border Innovis NV880E Brother
Machine à border Innovis NV880E Brother Blois (41000) 788€ Découvrir
Canapé Ektorp ikea
Canapé Ektorp ikea Beaubec-la-Rosière (76440) 360€ Découvrir
Informatique
Informatique Paris 16eme arrondissement (75016) 500€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
Les pronostics avec Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
La justice se penche sur le "casse du siècle", 40 ans plus tard