Le programme de l'alpin sera donc particulièrement dense jeudi sur les sites de Yongpyong, réservé aux épreuves techniques, et de Jeongseon, la piste des courses de vitesse.
La descente masculine (11h00, 03h00 françaises) prendra place entre la première manche du géant dames à 09h30 (01h30 française) et la seconde à 13h15 (05h15 françaises).
"Je suis un peu surprise. On nous avait dit que le géant olympique allait se faire... J'étais vraiment dedans. Peu importe le vent qu'il pouvait y avoir dehors, j'étais prête", a expliqué la Française Tessa Worley, double championne du monde (2013 et 2017).
"Maintenant, la décision a été rapidement prise. On va pouvoir se retourner et faire de cette journée un petit peu plus calme une journée de récupération pour retourner au mastic quand les conditions seront plus favorables", a-t-elle ajouté.
Ayant un peu plus de recul sur la situation que les concurrentes, les entraîneurs acceptent mieux la décision du report.
"Les conditions de neige sont plutôt très bonnes, mais il y a énormément de vent", a reconnu le chef du groupe technique dames de l'équipe de France, Romain Velez, qui "s'attendait à vivre une journée difficile".
Loyauté préservée
Outre le danger, les rafales pouvaient avoir une trop grosse influence sur la "loyauté de la course", a-t-il ajouté en estimant que de ce fait, les organisateurs avaient pris "une sage décision".
Il reste encore deux jours de réserve, a priori, pour les épreuves d'alpin durant ces JO. Mais le temps commence à presser, et tout nouveau report pourrait devenir un casse-tête pour les organisateurs.
De même, la finale de l'épreuve féminine de snowboard slopestyle prévue lundi à 10h00 (02h00 françaises) a été reportée "d'au moins une heure" à cause du mauvais temps, ont annoncé les organisateurs.
Les qualifications de l'épreuve avaient été annulées dimanche en raison du vent. Toutes les engagées participent donc à la finale, organisée sur deux manches au lieu des trois prévues à l'origine.
Il y a 20 ans, à cause de chutes de neige et du brouillard, le programme des épreuves de ski des Jeux de Nagano (Japon) avait également été perturbé.
La descente messieurs avait été reportée deux fois. Au bout de l'attente, l'outsider français Jean-Luc Crétier, jamais vainqueur en Coupe du monde, s'était imposé. Le favori autrichien Hermann Maier avait chuté de manière spectaculaire, un accident qui avait fait autant pour sa gloire que ses innombrables succès. Maier s'était relevé, meurtri mais sans blessure grave, et avait gagné son surnom de +Herminator+.
La descente dames, remportée par l'Allemande Katja Seizinger, avait été retardée de deux jours.
L'Extrême-Orient et le ski alpin ne font pas bon ménage. Aux Mondiaux de Morioka (Japon), en 1993, les reports et reprogrammations s'étaient succédé à cause des aléas de la météo et le super-G messieurs avait même été annulé définitivement.
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