C'est au Trianon à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) que le chanteur rouennais Jérôme Delporte célèbre la sortie officielle de son premier album solo, vendredi 16 février 2018. Raconte concentre 12 nouvelles chansons : des textes ciselés interprétés avec ferveur par le chanteur.
Du rock à la chanson française
Après un parcours rock avec le groupe Sin Sinners puis pop au sein d'Antipode, le chanteur Jérôme Delporte lance son projet personnel en 2013. Il participe à plusieurs tremplins régionaux et bénéficie du soutien du Spedidam grâce auquel il se lance en formule trio. C'est accompagné de Jean-Baptiste Gaudray à la guitare et de Clément Landais à la basse qu'il se produit d'abord avant d'opter pour une version Piano/voix.
Le piano : vecteur d'émotion
Pour présenter au Trianon son premier album solo, Jérôme Delporte choisit cette fois de se produire accompagné par un pianiste. "J'ai suivi les conseils de Régis Sénécal, programmateur du Trianon où je m'étais déjà produit pour une première partie et j'ai enregistré cet album simplement accompagné par le piano". Si Boris Branilovic joue sur l'album, c'est sur scène le rouennais Alexandre Rasse qui l'accompagne. "Il vient du jazz et cela colore mes chansons, donne une note plus sensuelle, plus ouatée à l'ensemble, précise Jérôme. Mes morceaux sont ainsi teintés de blues. En choisissant de me produire en piano voix, j'avais le désir de revenir à l'essentiel. Le piano est un instrument complet qui permet vraiment de mettre en avant les textes".
Douze nouvelles chansons pour un album
Le premier album solo s'appelle Raconte : "J'ai toujours eu plaisir à raconter des histoires, comme Ferré, Gainsbourg ou Le Forestier : mes références en termes de chansons à texte. 'Raconte' c'est le titre d'une chanson phare de l'album mais c'est tout à fait représentatif du ton donné à l'album". Jérôme aime en effet dépeindre des univers et des destins : "Dans Danseuse bleue je parle des jeunes femmes issues d'un milieu modeste qui intégraient l'opéra au 19e, St Anne Asilium évoque le destin d'une femme internée contre son gré à la même époque. Il y a parfois des sujets qui me sont inspirés par des histoires vraies et d'autres qui sont plus engagés d'un point de vue social comme On achève bien les chevaux qui parle de crise et d'oppression. Les thèmes me viennent assez spontanément. Quand j'écris je projette déjà une image et je me laisse aller à des associations d'idées" confie-t-il.
Pratique. Vendredi 16 février à 20h30. Le Trianon Transatlantique à Sotteville-les-Rouen. Tarifs 7 à 14€. Tél. 02 35 73 95 15
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