À Rouen (Seine-Maritime), mardi 30 janvier 2018, le prévenu, sans domicile fixe, pénètre par effraction dans le local d'une maison de quartier gérée par la Mairie de Rouen. Pour ce faire, il donne des coups de pied dans la porte d'entrée, après avoir brisé une fenêtre qui ne lui permettait pas de s'y introduire. Alertée par les voisins qui entendent les bruits de l'effraction, la police est avisée et arrive bientôt sur place.
L'individu est seul, mais prétend que deux autres personnes l'accompagnaient. À l'intérieur du local, il a ouvert un placard contenant plusieurs objets destinés aux loisirs des adhérents des lieux, et y a trouvé des serviettes éponges. C'est ce qu'il recherchait. "Il pleuvait, je voulais me sécher et dormir, c'est tout", dit-il en garde à vue. Il reconnaît les faits mais insiste sur sa bonne foi qu'il réitère à la barre, jurant de ne pas avoir eu l'intention de voler quoi que ce soit.
Un local souvent visité
Les voisins, entendus par les policiers, disent que leur vigilance est toujours en éveil compte tenu des nombreuses visites du local depuis quelque temps. Sans domicile fixe depuis trois ans, il semble que le prévenu soit coutumier de ce genre d'intrusion pour passer la nuit sous un toit. À son casier judiciaire, quatre condamnations font état de vols et d'usage de stupéfiants.
Pour le ministère public, "il faut retenir la tentative de vol", en dépit des déclarations du prévenu. Sa défense insiste pour que la cour "tienne compte de sa précarité sociale". Reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, le tribunal correctionnel de Rouen le condamne à deux mois de prison avec sursis, assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans.
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