Les enseignants de l'Orne sont déçus par les premières annonces concernant la rentrée scolaire de septembre 2018. Ils avaient entendu dire par le gouvernement que "l'école était une priorité et que tous les élèves devraient savoir lire et écrire en fin de primaire". Mais selon eux, dans l'Orne à partir de septembre, il y aura moins d'enseignants face aux élèves.
Alerte sociale et boycott
Il y a quelques jours, les représentants des enseignants avaient déclenché une "alerte sociale" avec menace de grève les mercredi 14, jeudi 15 et jeudi 22 février prochain. Lundi 6 février, ils annoncent leur boycott de la réunion technique (CTSD) qui est prévue mardi 7 février. Celle-ci devra donc être décalée sur une "réunion de repli" le 14 février, avec le Comité Départemental de l'Éducation Nationale (avec préfet, parents et élus) prévu le lendemain.
L'Orne devrait bénéficier d'une compensation de postes pour remédier à sa ruralité, selon Laurent Charles, représentant FSU.
Laurent Charles, représentant FSU, explique en premier lieu que "même si les effectifs dans le premier degré dans l'académie de Caen seront les mêmes en septembre 2018, qu'en septembre 2017, le recteur a décidé de supprimer quatre postes dans l'Orne pour les affecter dans le Calvados et la Manche, alors que l'Orne devrait bénéficier d'une compensation de postes pour remédier à sa ruralité."
Pas d'accord avec la Directrice académique
Mais surtout, le syndicat dénonce une baisse du nombre d'enseignant qui seront face aux élèves : 37,5 fermetures de poste contre 19 ouvertures, soit un différentiel d'au moins 18,5 postes.
Laurent Charles, représentant du syndicat d'enseignants SnuiPP-Fsu :
Laurent Charles
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