Il travaille aux côtés de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire. Le secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu, ancien président du département de l'Eure, est en visite sur deux sites nucléaires majeurs de Normandie. Après l'usine Orano (ex-Areva) de La Hague, jeudi 1er février 2018, il est à l'EPR de Flamanville, vendredi 2 février. A cette occasion, il est l'invité de la rédaction de Tendance Ouest.
Invité de la rédaction - Sébastien Lecornu, secrétaire d'Etat
2025, un objectif "ni fiable, ni sincère"
En matière de mix-énergétique, si l'objectif est toujours le même, le calendrier reste encore à définir. "Notre volonté est de réduire la part du nucléaire à 50% de la production, mais la date de 2025 n'était ni fiable, ni sincère" abonde Sébastien Lecornu. Pour y parvenir, il faudra fermer "non pas des centrales nucléaires, mais des réacteurs".
Sur l'EPR "nous ne sommes plus à quelques mois près"
Il y a bien une centrale qui doit fermer ses portes : celle de Fessenheim, en Alsace... à condition que l'EPR de Flamanville démarre. "Ce n'est pas le gouvernement qui tient le calendrier" rappelle Sébastien Lecornu. EDF prévoit de charger le combustible fin 2018, le président de l'ASN parle de "calendrier tendu". Pour Sébastien Lecornu, "nous ne sommes plus à quelques semaines ou quelques mois près, ce qui est important c'est d'avoir un calendrier fiable qui permette de voir la mise en service de cet EPR".
Déchets nucléaires : "il n'y aura pas de ZAD à Bure"
Enfin, le secrétaire d'Etat profite de cette visite pour éclairer la question des déchets nucléaires, une problématique "à l'échelle d'une civilisation". Ceux qui sont stockés sur la Hague doivent être enfouis à Bure, dans la Meuse, mais quand ? Il est venu répondre à cette questions sur Tendance Ouest, vendredi 2 février 2018.
Visite du site @Oranogroup de la #Hague :
— Sébastien LECORNU (@SebLecornu) 1 février 2018
👉 96% des combustibles usés sont retraités et réutilisés pour produire de l'électricité
👉 Les 4% restants pourraient être stockés dans le projet de @Andra_France à #Bure
👉 Un savoir-faire français internationalement reconnu pic.twitter.com/I2OzEsOnal
ZAD sur place
"Si le projet de Cigéo s'affirme dans les années à venir, les premiers déchets arriveraient en 2030". Sur l'éventualité d'une ZAD (Zone à défendre- une forme de squat à vocation politique) sur place, Sébastien Lecornu élude : "Il n'y a pas et n'aura pas de ZAD aujourd'hui à Bure (Meuse). En revanche il y a des foyers de délinquance, avec des enquêtes judiciaires en cours. Il y aura des réponses pénales".
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