Cet arrêt normand, inscrit au programme d'une tournée française, est destiné à développer les capacités d'apprentissage du robot grâce à la mise en situation. Ces tests ont provoqué le sourire amusé des nombreux passants présents en gare. Il faut dire que B.A.R.Y.L sait déjà reconnaître son environnement et prendre la direction des usagers lorsque ses capteurs les détectent.
Rencontre entre un usager et le robot. - Alexis Delacvivier
La division Études de la SNCF, l'AREP, s'est alliée à la start-up Immersive Robotics pour concevoir ce nouveau service. Si l'objet n'est encore qu'un prototype, le panel d'actions qu'il réalise est déjà impressionnant.
Doté d'intelligence artificielle,
capable d'anticiper nos besoins
Grâce à la caméra dont il est équipé et aux nombreuses situations qu'il va progressivement apprendre à reconnaître, ce petit robot sera capable de s'améliorer. L'aspect ludique n'a pas été oublié par les ingénieurs de l'entreprise publique puisqu'il se signale à renfort de signaux sonores et lumineux.
Un objet connecté équipé de capteurs, de sondes et d'une caméra
S'il est attachant, ce petit robot n'en est pas moins efficace dans sa mission d'entretien des halls de gares. Il dispose en effet d'une autonomie de 5 à 6 heures avant que ses batteries électriques ne soient à recharger. Une fois son sac rempli, afin de simplifier le travail des agents de la SNCF, la machine se dirige automatiquement vers sa base de recharge pour qu'il soit changé.
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