Emmanuel Macron, le président de la République, a annoncé son souhait de voir fermer les centrales électriques à charbon d'ici à la fin du mandat en 2022. Le Havre en Seine-Maritime est concerné. Jean-Paul Lecoq, député communiste de Seine-Maritime, a interpellé mardi 30 janvier 2018 Nicolas Hulot, le ministre de la transition écologique, à l'Assemblée nationale sur ce sujet.
L'emploi : un enjeu
Le député met en avant l'importante des centrales thermiques dans le réseau électrique français. D'autre part, Jean-Paul Lecoq estime que " l'activité de ses centrales est très importante pour l'économie locale. La fermeture pure et simple de la centrale du Haver fera perdre une cinquantaine d'emplois de dockers au Havre et près de 4 000 emplois en France ". Pour sauver ces centrales, le député met en avant les expérimentations faites en matière de biomasse (des déchets qui remplaceraient le charbon).
Le gouvernement prêt à étudier le combustible alternatif
En réponse, Élisabeth Borne, ministre des transports, s'est exprimée mardi 30 janvier 2018 au nom de Nicolas Hulot. Infléchissant la position du gouvernement, la ministre a répondu qu'une réflexion serait engagée sur les combustibles alternatifs au charbon. La vie des centrales thermiques pourrait donc être prolongée.
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