Mais il n’a pas le temps de prendre autre chose : la police municipale arrive sur les lieux. En garde à vue, le relevé de ses empreintes permet de lui attribuer un autre vol datant du 3 novembre, au cours duquel son butin fut plus conséquent : un ordinateur, un appareil photo et des bijoux, le tout revendu pour 250 €.
En comparution immédiate, vendredi 25 novembre, le procureur a qualifié le prévenu de “véritable plaie sociale”. Gilles a en effet été condamné 22 fois, principalement pour vols, toujours pour financer sa consommation de drogue maintenant profondément ancrée. Le procureur a requis trois ans de prison ferme, afin de protéger de nouvelles victimes pendant ce laps de temps. Un avis que ne partage pas l’avocate de la défense, Ariane Sibout, qui prétend que son client a encore l’âge de se soigner et de se réinsérer.
Gilles est finalement condamné à trois ans de prison, dont un avec sursis comportant une mise à l’épreuve de deux ans.
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