Le prestige. A Monaco, ce mot possède un relief particulier. Le champion de France sait déjà qu'il devra bientôt abandonner +Hexagoal+ au Paris SG.
Comme Leonardo Jardim et les siens ont déjà dit au revoir à la Coupe d'Europe et à la Coupe de France, il ne reste plus que cette Coupe de la Ligue pour briller.
Certes, Vadim Vasilyev avoue en privé qu'à choisir entre une victoire dans cette compétition et une deuxième place assurée en L1, il préfèrerait la seconde possibilité. Mais ses joueurs additionneraient bien les deux.
"Il y a du prestige, reconnaît donc Jardim. C'est important d'aller en finale et d'avoir la possibilité de gagner une coupe. C'est un match important. On veut retourner en finale, comme l'an dernier."
'L'ogre parisien tourne autour'
"C'est une grande source de motivation, on en parle tous les jours dans le vestiaire", assure Sidibé. "Cette année on va essayer d'aller titiller le Paris Saint-Germain et chercher ce trophée qui nous manque", assure l'international, épatant à Marseille (2-2) dimanche.
"On sait aussi que l'ogre parisien tourne autour de tout ça, glisse encore le latéral monégasque. Mais on n'a pas peur. On sait que sur un match tout peut se passer. On l'a vu avec la victoire de Lyon sur Paris (2-1 en L1)."
Lucide sur les objectifs communs du club, Sidibé revient toutefois rapidement à la réalité. Et à la complexité de la demi-finale à venir. "Avant de penser à la finale, il faudra passer Montpellier, dit-il. On en a les moyens. A nous de faire le nécessaire."
Pour cela il faudra battre l'une des défenses les plus hermétiques de France. "Il jouent à cinq derrière c'est costaud, avec Hilton, que j'admire et qui, ces dernières années, nous malmène, poursuit Sidibé. C'est leur marque de fabrique: ils défendent très bien, regroupés et disciplinés".
Pour déstabiliser Montpellier "il faudra être patient, ajoute Sidibé. Avec beaucoup d'intensité, de vitesse et en profitant de notre force sur coups de pied arrêtés."
'Remarquable état d'esprit'
Cette saison, Monaco n'est cependant jamais parvenu à battre l'équipe du président Laurent Nicollin (1-1, à Louis-II, 0-0 à la Mosson).
"Montpellier possède un équilibre d'organisation défensive très fort, salue Jardim. C'est pour cela que les équipes adverses ont beaucoup de difficultés à marquer. Bien sûr, si tu marques en premier, c'est peut-être plus facile."
Pour cela, Monaco devra répondre à l'impact physique de son adversaire. Car au-delà de sa défense centrale, il y a "deux bons latéraux et un milieu qui bossent beaucoup", selon Jardim. Le Portugais précise: "Skhiri, par exemple, court 12 kilomètres par match à haute intensité".
Monaco, pour sa part, gérera ses absents, tels Lemar, Diakhaby ou Jorge. Ainsi que le les pépins physiques des Falcao ou Moutinho.
Sidibé reconnaît d'ailleurs que "ça commence à tirer dans les jambes." "Mais on fera une équipe compétitive, que l'on croira la plus capable de mener Monaco à la victoire", assure Jardim.
"Ces derniers temps, on manque un peu de fraîcheur, explique Sidibé. On n'a plus le même jeu que l'an passé. Mais on fait avec. L'état d'esprit est remarquable. Le groupe prime avant tout. Notre force, c'est la combativité, la volonté de faire les efforts ensemble."
"Pour l'instant, on est encore en course pour accrocher la deuxième place. Et avec cette demi-finale de Coupe de la Ligue, on est dans les temps", conclut-il. Dans les temps, oui... Mais sans aucun droit à l'erreur.
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