La Seine-Maritime a suivi le mouvement national avec des rassemblements directement dans les établissements, au Tréport, à Eu, au Havre ou encore à Elbeuf. À Rouen, quelques dizaines ont fait le pied de grue devant le conseil départemental, qui finance en partie les Ephad, pour faire entendre leurs difficultés au quotidien.
"Nos conditions de travail sont déplorables. On travaille de 7h à 20h pour des salaires de misère. On a de moins en moins de temps chez les usagers. On devient même maltraitant", explique Nadège Laisné, auxiliaire de vie dans le secteur d'Elbeuf (Seine-Maritime).
"On est à bout"
Même constat en Ehpad. À Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime) à Bousicaut, elles sont cinq aides-soignantes pour 70 résidents dans la matinée. Avec, forcément, trop peu de temps à accorder à ces personnes dépendantes, jusqu'à passer une partie de l'essentiel à la trappe : "On ne fait pas certaines douches parce que l'on a pas le temps, témoigne Mylène Leroux, aide-soignante. C'est frustrant de travailler comme ça et d'être épuisée. On n'en peut plus."
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Le mouvement de mardi 30 janvier 2018, à l'appel d'une large intersyndicale, a aussi reçu le soutien de l'AD-PA, l'association des directeurs d'établissements et des services pour personnes âgées, ou encore des syndicats de retraité.
• Bonus Audio : le reportage de Tendance Ouest
Grève Ehpad
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