Aucun doute, le Havre (Seine-Maritime) est une terre de "voileux". Il existe trois clubs de voile dans la cité Océane : le Centre nautique Paul Vatine, le Sport nautique et plaisance du Havre et la Société des régates du Havre. La SRH est d'ailleurs le premier club de France (2 382 licenciés) et loin devant. Le deuxième club, la SN Trinité-sur-Mer, comptabilise 1 086 licenciés. La Société des régates du Havre fait figure d'exception en Normandie. La région est, certes, sur le podium en nombre de licenciés, mais à la troisième place (PACA 16 744 licenciés, Bretagne 13 117 et Normandie 8 363).
SRH, club doyen
La Société des régates du Havre est la doyenne des sociétés nautique d'Europe Continentale. Elle a été créée en 1838 et fête donc en 2018 ses 180 ans. Parmi les faits marquants de sa longue histoire : un président de prestige, Félix Faure (1875 – 1888), qui deviendra... président de la république quelques années plus tard. Le palais des régates sera transformé en hôpital anglais pendant la 1re Guerre Mondiale puis détruit en 1942 par les Allemands en pleine seconde Guerre Mondiale. Le nouveau et actuel palais des régates a été inauguré en 1957.
Merci les Parisiens
La position de leader de la SRH remonte à 2009. Au début des années 2010, le club se réoriente avec l'ambition de miser sur la compétition. Une base nautique est créée sur un deuxième site, à Sainte-Adresse. La Société des régates du Havre investit également dans de nouveaux J80 (monocoques de 8 mètres). Le club en possède désormais 15. Des efforts qui ont permis d'attirer une clientèle parisienne importante, augmentant ainsi le nombre de licenciés.
L'objectif du club est de briller en compétition. La Société des régates du Havre évolue en 1re Division. Écoutez Pierre Grosso, le directeur de la SRH :
La Société des régates du Havre (SRH)
Jérémie Mion, la vitrine Olympique
Parmi les licenciés les plus illustres du moment : Jérémie Mion. Lui qui est inscrit en 470 a porté les couleurs de la France aux JO de Rio en 2016. Son équipage termine 3e de la course finale et se classe 7e au général. Jérémie Mion est aussi champion d'Europe 2013 et 2016, ainsi que médaillé de bronze aux mondiaux de 2016. Son objectif est de participer aux JO de Tokyo en 2020.
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