Le jeu du chat et de la souris entre gendarmes mobiles et surveillants de prison, au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, près d'Alençon (Orne).
Les gendarmes mobiles ont levé le blocus lundi soir 22 janvier. - Eric Mas
Intervention des gendarmes mobiles
Lundi 22 janvier 2018 à 17h, les gendarmes mobiles sont intervenus pour lever le blocus du site, qui était totalement bloqué par quelque 80 surveillants depuis le matin, dans le cadre du mouvement national des surveillants de prison, qui est entré dans sa deuxième semaine.
Les sapeurs-pompiers ont éteint les feux de palettes. - Eric Mas
Le lundi midi, du fait du blocus, aucun repas n'avait pu être servi aux détenus. L'équipe de surveillants encore en poste à cette heure-là dans la prison était celle de la nuit précédente. Lundi soir après la levée du blocus, la distribution des repas s'est achevée vers 21h30. Puis les gardes mobiles sont repartis.
Lundi soir, les gendarmes mobiles se sont déployés devant le site pénitentiaire. - Eric Mas
Blocus réinstallé
Mardi matin 23 janvier à 6h, les surveillants ont réinstallé leur blocus devant la prison. "On n'est pas dupe, on se doute bien que les gardes mobiles ont passé la nuit pas loin et qu'ils ne vont pas tarder à revenir", explique un délégué syndical.
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Mais la détermination reste visible chez les surveillants : "On réclame de la sécurité et des moyens pour bosser, on ira jusqu'au bout", "les discussions avec la ministre de la Justice n'avance pas, il faut que Matignon s'empare du dossier", expliquent-ils.
Également dans l'Orne, au centre de détention d'Argentan-Coulandon, 42 surveillants sur 130 étaient en arrêt-maladie lundi 22 janvier, ce qui a passablement perturbé le fonctionnement de la prison…
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