Agé de 64 ans, il souffrait "de graves problèmes cardiaques", a indiqué à l'AFP un de ses conseils, Me Alexandre Bouthier, confirmant une information de l'Est républicain.
Définitivement acquitté du meurtre de Nelly Haderer, M. Maire devait être réentendu en qualité de témoin dans le cadre d'un supplément d'information ordonné début décembre par la chambre de l'instruction de Nancy.
Nelly Haderer, âgée de 22 ans, avait été tuée de deux coups de carabine 22 LR. Son corps avait été retrouvé, découpé, dans une décharge proche de Nancy le 31 janvier 1987.
La famille de la victime avait fait appel de l'ordonnance de non-lieu rendue mi-septembre par le juge d'instruction de Nancy en charge de l'affaire.
Les avocats de M. Maire avaient "demandé qu'il soit auditionné rapidement pour qu'il redise qu'il était innocent" du meurtre et qu'il s'explique notamment après que des témoins eurent affirmé qu'il connaissait la victime, selon Me Bouthier.
"L'enquête est ouverte contre X, techniquement les investigations peuvent continuer, mais il était dans le collimateur et tout laisse à penser que le dossier va être refermé", a-t-il ajouté.
"La mort de Jacques Maire ne clôt absolument pas définitivement l'enquête, c'est un obstacle", a réagi auprès de l'AFP Me Pierre-André Babel, avocat de la mère, des frères et soeur de la victime.
Selon l'avocat, "d'autres moyens existent pour connaître la vérité" et le conseiller en charge des investigations "a toute latitude pour mener des auditions qu'il jugerait utiles et il reste encore des vérifications", notamment ADN, à réaliser.
Après un premier non-lieu, l'affaire avait été relancée dix ans plus tard, en 1997, avec la mise en examen de M. Maire, déjà mis en cause dans la disparition en 1983 d'une autre jeune femme, Odile Busset, 20 ans.
D'abord condamné à 15 ans de réclusion pour l'enlèvement d'Odile Busset et acquitté du meurtre de Nelly Haderer en 2004, il avait ensuite été condamné à 20 ans de réclusion dans ces deux affaires en 2006.
Le verdict avait été annulé par la Cour de cassation pour vice de forme et Jacques Maire avait bénéficié d'un troisième procès en octobre 2008 devant la cour d'assises de la Moselle.
Il avait été définitivement acquitté des deux meurtres.
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