À Rouen, le 7 janvier 2018 vers 9h du matin, le prévenu se trouve devant l'immeuble où il réside, attendant son ex-amie qu'il vient d'appeler au téléphone, après l'avoir rencontrée par hasard dans une boîte de nuit où la soirée fut agitée.
Exclu de la boîte de nuit
En effet, une altercation avec des connaissances de la victime amène les vigiles à l'exclure de l'établissement de nuit à cause d'un comportement inapproprié. Le jour des faits, il se tient devant l'immeuble, une hache à la main et un pistolet dans l'autre main. La femme arrive en voiture et il porte de violents coups de hache au véhicule, en brise les vitres et tire sur la victime, sans l'atteindre. Il prétend, à la barre, avoir tiré en direction du sol. Elle s'enfuit, lui s'acharne sur les portières à coups de hache.
Il se dit victime de son ex-amie
Interpellé et placé en garde à vue le 8 janvier 2018, il présente des signes de santé déficiente et doit être conduit à l'hôpital. Entretemps, une perquisition est menée à son domicile, au cours de laquelle on retrouve des armes de poing, qu'il reconnaît détenir depuis son ancien emploi d'agent de sécurité. Sa garde à vue reprend le 9 janvier 2018, il explique qu'"Il se sent victime de son ex", depuis qu'elle l'a aspergé de gaz lacrymogène, à la suite de quoi il ira jusqu'à déposer plainte contre elle. On retrouve également traces d'une centaine de sms envoyés à son ex-amie, la plupart agressifs, allant jusqu'à la menacer de mort. À son casier judiciaire, une seule mention est portée pour conduite en état d'ivresse. Pour le ministère public, "Les faits sont probants et justifient la responsabilité du prévenu". Sa défense fait remarquer : "Il n'a fait que répondre à une provocation". Reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, il écope de huit mois de prison avec sursis et d'une mise à l'épreuve de dix-huit mois, ainsi que d'une obligation de soins.
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