Bonjour
Tout homme n'est-il pas mon frère ? C'est la question que je vous laissais dimanche dernier en vous annonçant une chronique sur le sacrement du frère. Je le fais suite à une rencontre originale : un colloque qui s'est tenue à l'Institut Régional des Travailleurs Sociaux à Hérouville en partenariat avec le Centre d'études théologiques de Caen les 11 et 12 novembre 2011. Une réflexion sur l'engagement social au risque de la spiritualité. (cf. www.theologie-caen.cef.fr)
Dès les premiers temps de l'Eglise les baptisés sont invités à prolonger le sacrement de l'eucharistie dans le sacrement du frère. Il ne s'agit pas d'un huitième sacrement à côté des sept sacrements de l'Eglise mais de la manière dont l'Eglise approche l'homme dans la présence du Christ crucifié et ressuscité qu'on célèbre précisément dans la liturgie de l'Eucharistie.
Autrement dit plus je m'approche des réalités de Dieu plus je suis appelé par ce même Dieu à m'approcher des réalités humaines. Le Dieu célébré par les chrétiens s'est révélé en la personne humano-divine de Jésus Christ qui s'est fait proche de celles et ceux qui étaient le plus éloigné de Dieu, qui ne le connaissaient même pas.
Jésus affirme que Dieu se trouve derrière tous ceux qui manquent d'amour, pas plus derrière le frère chrétien que derrière le non chrétien. Le frère humain qui ne connaît pas l'amour de Dieu révélée en Jésus-Christ est d'autant plus pauvre qu'il devient d'autant plus pour moi qui suis baptisé un vrai sacrement de Jésus Christ, c'est-à-dire un vrai signe et une vraie présence du Dieu qui aime. Le frère humain devient l'authentique sacrement du « Dieu qui est Amour » pour tous c'est-à-dire pour chaque homme et pour tout homme.
Je vous souhaite de belles rencontres fraternelles.
Bonne semaine.
Père Régis Trollet
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