Lundi 15 janvier 2018 à 6h, devant le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, près d'Alençon (Orne) une quarantaine de surveillants était rassemblée derrière quelques barricades et des palettes enflammées. C'est un blocus. Aucun détenu n'entre ni ne peut partir en permission.
C'est cette prison ornaise qui a servi de modèle pour construire celle de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, où quatre surveillants ont été agressés jeudi 11 janvier 2018, par un détenu islamiste. Frédéric Eko, délégué FO Pénitentiaire au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe :
Frederic Eko
C'est rare lors d'un tel blocus de prison : comme pour absolument éviter d'en rajouter, pas le moindre représentant des forces de l'ordre n'est présent sur le site. Emmanuel Guimarès, délégué national FO Pénitentiaire est lui présent avec ses collègues surveillants, sur le site ornais :
Emmanuel Guimares
Dans la matinée, les représentants des surveillants doivent rencontrer leur direction, en présence du député (Nouvelle Gauche) Joaquim Puyeo. Avant d'être parlementaire, il a dirigé les plus grandes prisons françaises. Il a aussi été inspecteur de l'administration pénitentiaire.
Également dans l'Orne aujourd'hui : le blocus du centre de détention d'Argentan.
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