Grâce à cet accord avec le gouvernement, "il n'y aura plus de zones blanches , identifiées par les élus locaux, où des Français vivent sans avoir accès à une téléphonie de qualité", a-t-il assuré, évoquant une échéance de trois ans.
Le secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires a précisé que les opérateurs s'étaient engagés "à consentir plus de 3 milliards d'euros d'efforts financiers pour y arriver", chaque opérateur devant notamment fournir "5.000 installations supplémentaires".
"Nous allons faire en trois ans ce que nous avons fait jusqu'ici en 15 ans pour déployer la téléphonie mobile !", s'est-il exclamé.
Les opérateurs s'engagent en outre à "couvrir les principaux axes de transport, et notamment les 30.000 km de lignes ferroviaires, lignes de TER comprises", a ajouté M. Denormandie, qui a écarté tout financement de la part de l'État.
"Pas un centime d'argent budgétaire !", a-t-il assuré. Selon lui, le gouvernement a renoncé à mettre aux enchères le renouvellement à venir de fréquences "en contrepartie d'une accélération massive de vos déploiements d'infrastructures".
L'accord prévoit également un déploiement "massif" de la 4G, a affirmé le secrétaire d'État. "D'ici à 2020, plus de 10.000 communes qui sont aujourd'hui en 2G ou 3G passeront à la 4G", a-t-il assuré, convaincu que les opérateurs tiendront leurs engagements.
"L'ensemble du deal est contraignant, avec des obligations assorties de sanctions, et non de simples engagements", a-t-il expliqué, précisant que l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) en serait le garant.
M. Denormandie a reconnu que les investissements passés des opérateurs "n'avaient pas été suffisants en montant et en rythme de déploiement dans les zones peu peuplées".
Les échéances fixées par les gouvernements précédents, lors de leurs plans successifs pour réduire les "zones blanches", n'ont pas toujours été respectées.
Par exemple, en mars 2015, le Premier ministre Manuel Valls s'était engagé à supprimer avant fin 2016 "les zones blanches" privées d'accès aux réseaux 2G et 3G, quitte à contraindre les opérateurs par la loi.
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