C'est officiel, au terme d'une réunion du comité interministériel sur la sécurité routière, le Premier ministre Edouard Philipe, a annoncé ce mardi 9 janvier 2018, 18 mesures fortes pour enrayer la hausse persistance du nombre de morts sur les routes.
Réduction de la vitesse maximale sur les axes secondaires
Le Premier ministre a confirmé la baisse à 80 km/h de la vitesse maximale sur les routes secondaires à double sens dès le 1er juillet 2018. Il a annoncé aussi une plus grande sévérité pour les conduites addictives et une protection accrue des piétons.
Lutter contre la conduite sous l'emprise de l'alcool
L'alcool est une des premières causes la mortalité routière. 1 009 personnes ont été tuées en 2016 dans des accidents de la route impliquant un conducteur alcoolisé.
Ainsi, le gouvernement va rendre obligatoire la pose d'un éthylotest anti-démarrage (EAD) avec suivi médico-psychologique en cas de récidive d'infraction de conduite en état alcoolique.
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Combien de contrôle d'alcoolémie / de stupéfiant / de SMS au volant ? Quasiment aucun comparé à la fréquence des contrôles de vitesse : de tous les comportements/facteurs dangereux, la vitesse est le seul qui soit 'sanctionnable' de manière automatique et massive, générant des revenus (au lieu d'en coûter) et libérant la police pour autre chose: cette logique technocratique se tient ... Jusqu'à un certain point puisque désormais, malgré cela, la mortalité augmente. L'Etat préfère poursuivre la logique : puisqu'on ne se donne pas les moyens de sanctionner les chauffards, on contraint tout le monde à ralentir pour en limiter les dégâts.
10 000 suicides par an : 3 fois le nombre de morts sur les routes. Or le budget "prévention du suicide" est voisin de zéro : ça ne rapporte pas.
Avant de passer à 80km/h il faudrait penser à l'entretien. En effet les routes sont en mauvais état voir en très mauvais état pour certaines. Ensuite certainement un peu plus de respect des codes, j'entends par là le franchissement des lignes blanches sur la N12 c'est pratiquement tous les jours. Il y a également le non-respect des distances de sécurité notamment chez les poids lourds, car pour se glisser entre les deux, il faut en vouloir quelquefois. Les radars aux feux tricolores pourquoi ne pas installer des décompteurs comme dans certains pays comme l'Espagne d'autant qu'en France on utilise ce fonctionnement pour les travaux seulement. Sans compter ceux qui conduisent sans permis, sans assurance. Il y a également encore l'alcoolisme quoique sur ce plan il y ait tout de même des contrôles assez régulièrement. Une fois tout cela déjà remis en ordre nos politiciens pourront refaire une enquête.
Combiné aux 440 véhicules radars embarqués roulant sur les routes en question, la moisson va être belle ! Et va rapporter plus d'argent à l'Etat qu'aller réprimer les comportements dangereux !