"Ce projet ne vaut pas que l'on s'affronte les uns les autres", a déclaré M. Hulot en marge d'une visite de parc éolien à Juillé (Sarthe).
"Quelle que soit la décision, qui n'est pas prise (...), j'ai un seul vœu sur ce projet: que les choses se fassent de façon pacifiée et pacifique", a-t-il ajouté, en réponse à une question sur une éventuelle évacuation de la Zad (zone à défendre), occupée par les opposants au projet.
"On est dans un pays qui est déjà tendu pour un certain nombre de raisons, qui est dans un contexte sécuritaire pour le moins inhabituel, donc moi je ne veux pas ajouter de la tension à la tension", a développé le ministre.
En cas d'abandon du projet, "ce que j'espère simplement, c'est qu'il y ait un projet intelligent qui puisse s'y substituer parce que la région a besoin aussi d'un développement économique", a-t-il affirmé, alors qu'on l'interrogeait sur une solution pacifique inspirée de l'expérience du Larzac, prônée notamment par l'eurodéputé (EELV) José Bové.
"Il y a une chose qui est sûre: il faut qu'on en sorte, qu'on passe à autre chose", a conclu le ministre.
Le gouvernement a promis une décision d'ici à la fin du mois de janvier sur ce dossier polémique.
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