Il faudra bientôt lever un peu plus le pied sur les routes départementales de Seine-Maritime, mais aussi de toute la France. Le Premier ministre, Édouard Philippe, doit annoncer officiellement mardi 9 janvier 2018 l'abaissement de la vitesse sur le réseau secondaire, passant de 90 à 80 km/h.
Cette nouvelle mesure, abordée lors d'un Conseil interministériel de sécurité routière, doit permettre de baisser le nombre de morts sur les routes. 50 personnes sont décédées dans des accidents en 2017, en Seine-Maritime, 3 500 en France.
Des conséquences différentes
Une diminution de 10 km/h qui "change radicalement les choses", selon Arnaud Fasquel, le directeur départemental de la Prévention routière en Seine-Maritime. Pour lui, cette baisse de la vitesse va permettre une évolution favorable de la sécurité.
Arnaud Fasquel
"Il y a de nombreuses personnes qui sont aujourd'hui blessées grièvement ou lourdement handicapées après un accident de circulation", explique Arnaud Fasquel, "et si la collision s'était produite avec 10 km/h de moins sur chaque véhicule, certains seraient déjà rétablis ou passeraient d'une situation de handicap permanent à une blessure grave avec à terme moins de conséquences".
Édouard Philippe se dit prêt à être "impopulaire" avec cette mesure et, pour le directeur de la Prévention routière de Seine-Maritime, "les automobilistes devront bien comprendre, au fil du temps, que cette baisse de la vitesse est une évidence pour la sécurité".
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