Le chef de l'Etat était accompagné de son épouse Brigitte, de quatre membres du gouvernement, Gérard Collomb (Intérieur), Nicole Belloubet (Justice), Françoise Nyssen (Culture) et Benjamin Griveaux (porte-parole), de la maire de Paris Anne Hidalgo ou encore de l'ex-Premier ministre Manuel Valls.
Plusieurs membres de Charlie Hebdo participaient à la cérémonie, le directeur de la rédaction Riss, le rédacteur en chef Gérard Biard et la DRH Marika Bret.
M. Macron est arrivé vers 11H00 devant les anciens locaux du journal satirique, rue Nicolas-Appert dans le XIe arrondissement, où les frères Saïd et Chérif Kouachi avaient abattu 11 personnes le 7 janvier 2015.
Parmi les victimes, premiers des 241 morts dans des attaques jihadistes en France en trois ans, des figures emblématiques de Charlie, comme son directeur et dessinateur Charb, les caricaturistes Cabu, Wolinksi, Honoré, Tignous et l'économiste Bernard Maris.
Après la lecture des noms des morts, le dépôt de gerbes et une minute de silence, la Marseillaise a retenti dans le froid parisien. Emmanuel Macron a ensuite échangé longuement avec les familles des victimes.
La même cérémonie s'est répétée quelques mètres plus loin, là où est tombé le policier Ahmed Merabet, tué sur le boulevard Richard-Lenoir par les frères Kouachi alors qu'il tentait de stopper les jihadistes dans leur fuite.
Emmanuel Macron a ensuite fait de même à la Porte de Vincennes (XXe arrondissement), au supermarché casher cible le 9 janvier 2015 d'une attaque perpétrée par un autre jihadiste, Amédy Coulibaly, qui avait tué trois clients et un employé juifs.
Le chef de l'Etat et les autres personnalités ont passé ensuite quelques minutes dans le magasin. Les principaux responsables de la communauté juive de France, le président du Crif Francis Kalifat, le président du Consistoire Joël Mergui et le grand rabbin de France Haïm Korsia, étaient présentes.
Lundi, c'est Gérard Collomb qui représentera le président de la République - en visite en Chine - pour un hommage à Clarissa Jean-Philippe à Montrouge, au sud de Paris. Cette jeune policière, appelée pour un banal accident de la circulation, avait été assassinée en pleine rue par Amédy Coulibaly le 8 janvier 2015.
Dans un message publié dimanche sur Facebook, l'ancien président François Hollande a estimé que "nous ne devons rien oublier de ces terribles journées".
"La France peut être fière d'avoir réagi dignement en défilant massivement le 11 janvier avec les dirigeants du monde entier, au nom des droits de l'Homme et de la liberté", a-t-il affirmé.
Le 11 janvier 2015, plus de quatre millions de personnes étaient descendues dans les rues des grandes villes du pays, suivant souvent le mot d'ordre "Je suis Charlie", en défense de la liberté d'expression.
"Je ne sais pas ce que ça veut dire soutenir Charlie. Je soutiens la liberté d'expression", a déclaré de son côté la présidente du Front national Marine Le Pen, dimanche en marge d'un déplacement à Alençon (Orne).
Charlie Hebdo, "le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas ma tasse thé. Il n'en demeure pas moins qu'ils sont devenus, du fait de l'épouvantable attentat qui a eu lieu, un petit peu les symboles de cette liberté d'expression", a-t-elle ajouté.
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