Les repas de fête sont souvent difficiles à assimiler pour le corps. Dans la semaine qui suit, "ce sont surtout les apports plus importants qu'à l'accoutumé en sodium et en protéines animales qui doivent faire l'objet de notre attention", explique Marine Dilard, diététicienne à la clinique Saint-Hilaire de Rouen.
En effet, les repas de fêtes se caractérisent par des plats à forte teneur en sel (foie gras, fruits de mer, poisson) ou des repas qui cumulent charcuterie et viande ou poisson. La solution est donc dans une vigilance accrue dans la consommation de ces produits.
Privilégier les protéines végétales
Ses conseils sont donc "de boire en grande quantité, jusqu'à deux litres par jour, en privilégiant les eaux faiblement pourvues en sodium" et de "choisir des apports en protéines végétales (céréales, féculents, lentilles) plutôt qu'animales" durant quelques jours.
Enfin, l'avis d'un professionnel sur la diète draconienne (ou régime "détox") parfois vantée n'est pas tendre. Selon Marine Dilard, il n'y a rien de plus mauvais pour le corps que les passages brutaux d'un état à l'autre car "il aura tendance à reconstituer des réserves dès que la privation aura cessé".
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