Sur l'ensemble de l'année, environ 2,11 millions de voitures particulières ont été immatriculées, ce qui traduit la bonne santé du marché français nettement au-dessus de la barre symbolique des 2 millions.
Le marché automobile français affiche ainsi une hausse légèrement supérieure aux prévisions des constructeurs français qui tablaient sur une amélioration de 3 à 4% pour l'année entière.
Sur le seul mois de décembre, les groupes français ont dans l'ensemble progressé de 4,9%, malgré deux jours ouvrés de moins que lors du même mois en 2016, là où les marques étrangères ont reculé de 5,9%, selon des données brutes et provisoires dévoilées par le CCFA.
Avec des immatriculations en hausse de 15,57% en décembre, PSA (Peugeot, Citroën, DS) a nettement progressé, profitant comme lors des mois précédents de l'arrivée dans son giron depuis août des chiffres de sa filiale Opel, auparavant propriété de General Motors. La marque allemande à l'éclair a ainsi apporté au groupe français près de 5.400 voitures supplémentaires en décembre.
Nonobstant cet effet de périmètre, PSA a été soutenu par la marque au lion, dont la part dans les immatriculations a progressé au rythme de 6,59%, ce qui a permis de compenser un recul chez Citroën (-2,34%) et la jeune marque DS (-0,26%), aux aspirations haut de gamme mais en manque de nouveaux modèles
Sur l'ensemble de l'année, PSA signe une progression de 10,31%.
Toujours côté français, le groupe Renault a lui vu ses ventes s'effriter de 4,05% en décembre, freiné par la marque au losange (-7,73%) alors que les ventes de Dacia, elles, ont bondit de 12,18% sur ce même mois. En 2017, le groupe Renault enregistre une hausse de 3,08%.
Pour ce qui est des constructeurs étrangers, le groupe Volkswagen, mastodonte aux douze marques (VW, Seat, Audi, etc) et premier importateur en France, a gagné 4,29% en décembre.
Toyota a pour sa part enregistré un repli de 1,58% et l'autre grand constructeur japonais Nissan une chute de 23,58%.
Parmi les autres généralistes, Ford a reculé de 1,15% et Fiat-Chrysler (FCA) de 5,57% alors que GM, ne pouvant plus compter sur Opel, est quasiment rayé des compteurs.
Les marques allemandes haut de gamme ont évolué en ordre dispersé : le groupe BMW, avec sa filiale Mini, a avancé de 14,12%, tandis que Daimler, qui réunit les marques Mercedes et Smart, a reculé de 4,11%.
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