Le 21 décembre 2017, le prévenu circule à bord de son camion sur une route départementale non loin de Cany-Barville. Il n'a pas beaucoup dormi la nuit précédente et son addiction à l'alcool le fait boire plus que de coutume, à cause de problèmes familiaux prégnants. Incapable de contrôler son camion, il roule à une vitesse déclarée excessive par la Gendarmerie, laquelle, avertie par des automobilistes témoins, découvre le poids lourd enlisé sur le bas-côté de la route. Entendu sur l'instant, son haleine sent fortement l'alcool et le test de l'éthylomètre confirme un taux d'alcoolémie trois fois supérieur à la norme légale.
Déjà mis à pied pour alcoolémie
Entendu par les policiers, le responsable de la société de transport pour laquelle travaille le prévenu rappelle qu'il a déjà été mis à pied le 15 juillet 2017, son addiction à l'alcool devenant dangereuse pour tous. Le médecin du prévenu confirme à son tour le traitement de sevrage qu'il lui a prescrit et qu'il est censé suivre. Pourtant, le jour des faits, il prétend à la barre :"Je ne pouvais pas dormir, alors j'ai bu". Pour le Ministère Public, "C'est un comportement inacceptable compte tenu de ses responsabilités". Pour sa défense, "La peine ne doit pas être disproportionnée dans son cas". Reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, il écope de huit mois de prison avec sursis, d'une mise à l'épreuve de deux ans avec une obligation de soins.
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