= TOPS =
. MCN, trio capital
Kylian Mbappé, Edinson Cavani, Neymar: le trio d'attaquants, recruté pour un total de 467 millions d'euros, a largement répondu aux attentes en éclaboussant la L1 de son talent - même s'il sera plutôt jugé sur sa capacité à éliminer le Real Madrid en 8e de finale de Ligue des champions en février et mars.
Cavani trône au classement des buteurs de L1 (19 réalisations), Neymar est le joueur le plus décisif du championnat (11 buts et 9 "assists") et Mbappé s'est parfaitement adapté (8 buts, 7 passes décisives).
Accroc dans le trio: l'"affaire du penalty" fin septembre a un temps crispé les relations entre "Edi" et "Ney", alors que ce dernier a pris Mbappé sous son aile.
. Fekir et relève lyonnaise
Nabil Fekir, dans un nouveau rôle de capitaine au poste de "neuf et demi" à l'OL, a animé la première partie de saison, de ses 13 buts, de ses dribbles, inspirations et même en présentant son maillot au public stéphanois lors d'un chaud derby remporté 5-0 par Lyon.
Mais il était bien entouré: l'OL a eu du nez en dénichant le pur buteur Mariano (13 réalisations) dans la réserve du Real, ou en recrutant Bertrand Traoré sur l'aile, Tanguy Ndombele au milieu ou Marcelo derrière. Côté jeunes, Lucas Tousart s'impose et Houssem Aouar explose.
. Nantes à l'italienne
"Je préfère gagner 1-0 que 2-1. Je suis Italien!" L'entraîneur Claudio Ranieri assume le réalisme clinique de son équipe, postée à une très belle 5e place à la trêve.
Les Canaris ont signé leurs dix victoires par un but d'écart à chaque fois et ne présentent que la 13e attaque de L1 (18 buts marqués seulement). Ranieri a surmonté un mercato estival où ses souhaits n'ont été exaucés qu'en défense, avec les arrivées du stoppeur Nicolas Pallois et surtout du gardien Ciprian Tatarusanu.
= FLOPS =
. Bielsa perd le Nord
Cette fois, le "Loco" n'a pas démissionné: Marcelo Bielsa a été évincé le 22 novembre, seulement cinq mois après son arrivée à Lille. L'entraîneur argentin paie les mauvais résultats - l'équipe est alors 19e - et son rapport de forces avec Luis Campos, conseiller du président Gérard Lopez et officieux directeur sportif.
C'est tout le projet Lopez qui a viré au fiasco en cette première partie de saison: à la trêve, le Losc est 18e, et il s'est fait interdire de recruter au mercato hivernal par la DNCG (gendarme du foot pro), dubitative sur les garanties financières de ses propriétaires.
. Saint-Etienne en dépression
Les Verts étaient 3e mi-octobre. Ils sont depuis aspirés dans une spirale qui les a fait chuter jusqu'à la 16e place, attisant la violence de certains ultras notamment vendredi dernier à l'issue du revers 4-0 face à Monaco, dans des affrontements avec les forces de l'ordre qui ont fait cinq blessés chez ces dernières.
A la suite du lourd revers à domicile dans le derby face à Lyon (5-0), l'entraîneur Oscar Garcia a démissionné, las de l'interventionnisme de la direction, toujours bicéphale avec Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. L'Espagnol a été remplacé par le novice Julien Sablé, aidé d'un adjoint en la personne de l'expérimenté Jean-Louis Gasset, qui a lui-même été promu avant le dernier match. Un attelage inefficace (cinq défaites et deux nuls en sept matches de L1).
. Gourvennec, Dupraz: chute libre
Ils étaient adulés dans leur club, les voici critiqués par les supporters, et sur un siège éjectable.
Depuis la déroute à Paris (6-2) fin septembre, c'est la débandade à Bordeaux (1 victoire, 2 nuls, 10 défaites), que Jocelyn Gourvennec n'a su contrecarrer, avec une 15e place à la clef. L'entraîneur conserve la confiance de sa direction, mais les supporters réclament sa démission du fait de "la plus désastreuse série de résultats depuis 40 ans".
Artisan du maintien façon remontada en 2016, Pascal Dupraz n'a pas réussi à endiguer la glissade du ventre mou à la 17e place, en raison notamment d'une grande médiocrité à l'extérieur (5 points engrangés). Et le divorce est consommé avec les supporters.
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