Il n’y avait pas besoin d’être dans les travées du stade François Coty d’Ajaccio depuis longtemps ce samedi 19 novembre, pour comprendre que les Caennais avaient un bon coup à jouer. Les premières offensives malherbistes passaient le plus souvent par les pieds de Frédéric Bulot, titularisé pour la deuxième fois de la saison comme meneur de jeu. C’est sur un coup de pied arrêté tiré par l’international espoir que les Rouge et Bleu faisait trembler une première fois la maison corse. Molla Wagué, pour sa première titularisation en Ligue 1, reprenait l’offrande de la tête, mais le portier adverse, Thierry Debes, sauvait les siens (7’).
Sur une de leurs premières incursions, les hommes d’Olivier Pantaloni mirent la fébrilité bas-normande à l’épreuve. Grégory Leca passait totalement au travers d’un bon centre de Frédéric Sammaritano. Alexandre Raineau dégageait son camp en catastrophe (13’). Les Corses ne profitaient pas de ce temps fort pour faire la différence.
La première demi-heure de jeu s’achevait sans que personne ne prenne réellement le contrôle des opérations. Rugueux dans leur repli défensif, les Ajacciens mettaient les visiteurs dans une grande difficulté en matière de construction de jeu. La rencontre se poursuivait alors sur un faux rythme, souvent entre-coupé de sorties de balle ou de fautes. A ce petit jeu, les Ajacciens s’en sortaient le mieux, à l’image de Frédéric Sammaritano qui depuis l’extérieur de la surface, obligeait Alexis Thébaux à s’employer, suite à une superbe frappe (35’).
Deux néo-buteurs !
La pause passée, les Caennais semblaient revenir sur la pelouse avec des intentions plus offensives. Mais sur la première incursion corse depuis le retour des vestiaires, Benjamin André trouvait le chemin… du point de pénalty. Le jeune homme a sûrement eu un flashback du geste honteux de Ravanelli avec Marseille contre le PSG il y a quelques années, tant son auto-croc-en-jambes a trompé l’arbitre. Derrière, Ilan se chargeait de placer le ballon en pleine lucarne pour ouvrir le score (1-0, 52’).
Franck Dumas faisait alors sortir Traoré et Bulot, pour les remplacer par Frau et Nivet. Le jeu bas-normand n’en gagnait pas en fluidité. Les Rouge et Bleu s’en remettaient alors aux coups de pied arrêtés pour tromper l’arrière-garde corse. Sur corner tout d’abord, et dans la confusion, Molla Wagué se trouvait au bon endroit, au bon moment, pour pousser le ballon au fond des filets de Thierry Debes (1-1, 64’), au milieu de quatre Ajacciens. Sur une autre phase de jeu arrêté, Grégory Leca expédiait le ballon depuis son camp dans le dos de la défense corse. Leyti N’Diaye manquait alors son dégagement, pour le plus grand bonheur de Lenny Nangis qui trompait le portier corse de prêt (1-2, 70').
Alors que les Caennais semblaeint partis pour s’imposer, Benjamin André, encore lui, parvenait à se retourner à l’entrée de la surface. Il décochait alors un tir qui trouvait le petit filet d’Alexis Thébaux (2-2, 92’). Jeudi en conférence de presse, Franck Dumas avait annoncé que la seule chose qui comptait, "c’était la victoire". A défaut d’avoir pris trois points ce soir, on aurait apprécié voir du jeu.
La feuille de match
AJACCIO-CAEN : 2-2 (0-0)
Samedi 19 novembre 2011 - 14e journée de Ligue 1
Buts : Ilan (52) et André (92’) pour Ajaccio, Wagué (64’) et Nangis (70’) pour Caen
Cartons jaunes : Sammaritano (15’), Lasne (67’), André (67’) et N’Diaye (79’) pour Ajaccio, Van Dam (30’) et Leca (52’) pour Caen
Ajaccio : Debes - N’Diaye, Poulard, Diawara, Bouhours - André, Perrazi, Sammaritano (Mostefa, 87’), Cavalli (Socrier, 85’), Lasne - Ilan
Caen : Thébaux - Van Dam, Leca, Wagué, Raineau - Proment, Seube, Bulot (Nivet, 60’), Nangis, Hamouma (Nabab, 85’) - Traoré (Frau, 60’)
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