"Les Etats-Unis se souviendront de cette journée qui les a vus cloués au pilori devant l'Assemblée générale pour le seul fait d'exercer notre droit de pays souverain", a déclaré Mme Haley.
"Nous nous en souviendrons quand on nous demandera encore une fois de verser la plus importante contribution (financière) aux Nations unies. Et nous nous en souviendrons quand de nombreux pays viendront nous demander, comme ils le font si souvent, de payer encore plus et d'employer notre influence à leur avantage", a-t-elle lancé.
La décision de transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, annoncée le 6 décembre, "ne préjuge en rien les questions sur le statut final y compris sur les limites de Jérusalem", a pris soin d'affirmer Nikki Haley.
"Cette décision n'exclut pas une solution à deux Etats si les parties se mettent d'accord là-dessus. Cette décision n'attaque en rien les efforts de paix. La décision du président reflète plutôt la volonté du peuple américain et notre droit, en tant que nation, de choisir l'emplacement de notre ambassade", a-t-elle martelé.
Montant à son tour au pupitre de l'Assemblée générale à New York, l'ambassadeur israélien Danny Danon a lui affirmé que son pays "ne sera jamais chassé de Jérusalem".
Peu avant, le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki avait appelé, depuis la même tribune, au soutien, dénonçant la menace de l'ambassadrice américaine de "noter les noms" de ceux qui parmi les 193 membres voteraient en faveur de la résolution.
"L'Histoire note les noms, elle se souvient des noms, des noms de ceux qui défendent ce qui est juste et des noms de ceux qui mentent. Aujourd'hui, nous voulons des droits et la paix", a-t-il déclaré.
Les 14 partenaires des Etats-Unis au Conseil de sécurité avaient approuvé lundi à l'unanimité une condamnation de la décision de Donald Trump. Un vote finalement bloqué par un veto des Etats-Unis perçu comme "une insulte que nous n'oublierons pas", avait déjà lancé Nikki Haley.
A l'Assemblée générale, aucun pays n'a en revanche de droit de veto sur les résolutions, qui ne sont pas contraignantes.
Le Canada et le Mexique devraient s'abstenir, selon des diplomates.
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