Et dire qu'il vient d'avoir 19 ans! La pépite parisienne n'avait pas envie de se cacher malgré le froid, l'approche des vacances d'hiver, le peu d'enjeu relatif de la rencontre et la pression mise par l'expérimenté gardien caennais Rémy Vercoutre, quasiment deux fois plus d'années au compteur (37 ans).
Les cheveux teints en blanc, il a fusé dans tous les sens, déposé trois Caennais pour offrir à Edinson Cavani le superbe premier but - du talon (21e), son 155e sous le maillot parisien -, et converti une jolie passe du milieu argentin Giovani Lo Celso en seconde période (57e).
Dans la lancée de ses dernières sorties, "Donatello", comme le surnomment ses coéquipiers en référence aux Tortues Ninjas à qui il ressemble un peu, répond semaine après semaine aux attentes placées en lui, malgré un transfert qui en a fait cet été le deuxième joueur le plus cher du monde derrière son partenaire Neymar. Tout ça avant ses 19 ans, donc.
Marquinhos blessé
Pour le reste, le PSG n'a pas trop eu à s'employer mercredi pour écarter des Caennais qui avaient arraché leur maintien en Ligue 1 sur cette même pelouse en mai dernier (1-1), mais qui ont cette fois buté sur le gardien parisien Kevin Trapp, titulaire à la place d'Alphonse Areola malade et vigilant devant Ronny Rodelin (24e) puis Jonathan Delaplace (53e).
Il a tout de même perdu sur blessure son défenseur Marquinhos, qui a laissé dès la 64e minute sa place au novice Stanley N'Soki, et encaissé un but d'Ivan Santini sur un penalty provoqué par une main de son capitaine Thiago Silva (90e s.p.).
Quant à Neymar, actif mais pas très altruiste, il n'a pas marqué, le troisième but étant l'oeuvre de la moins prestigieuse des recrues parisiennes, l'Espagnol Yuri Berchiche (81e).
Du point de vue comptable, le PSG n'a en tout cas laissé en route que 7 points sur 57 possibles lors des 19 premières journées de Championnat.
C'est un de moins qu'en 2015/16, la dernière saison de Laurent Blanc aux manettes et de Zlatan Ibrahimovic à la pointe de l'attaque. Mais c'est 11 de mieux que la saison dernière, quand Paris avait passé les fêtes troisième de la Ligue 1, derrière la surprise Nice et le futur champion Monaco.
Court stage au Qatar
Il faudrait donc un sacré accident sur la phase de retour pour que Paris, qui compte neuf longueurs d'avance sur son dauphin Monaco (contre 19 il y a deux ans), ne récupère pas le titre de champion de France en mai prochain.
Ce matelas confortable met en tous cas le PSG dans les meilleures conditions pour se préparer au double choc de Ligue des champions qui le verra défier en huitièmes de finale le double tenant du titre, le Real Madrid, le 14 février au Santiago-Bernabeau et le 6 mars au Parc des Princes.
Malgré le prestige - et la qualité! - de l'adversaire, le PSG ne peut pas vraiment se permettre de se faire éliminer, comme la saison précédente, dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Surtout après avoir déboursé plus de 400 millions d'euros sur le marché des transferts pour s'offrir les services des cracks "Neymbappé".
Avant cela, il y aura aussi les Coupes nationales à ne pas négliger, avec un 32e de finale de Coupe de France dès le 7 janvier à Rennes, et un quart de finale de Coupe de la Ligue trois jours plus tard à Amiens.
Et, encore avant, un court stage au Qatar, du 21 au 23 décembre. Et un peu de vacances pour les joueurs, avant les échéances cruciales de 2018.
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