C'est au moins un répit qu'obtient la famille Mecheri, mercredi 20 décembre 2017. Le tribunal administratif a rejeté l'assignation à résidence de Zakia Mecheri et la mesure d'expulsion à son encontre. Mardi 19 décembre 2017, des dizaines de membres d'un comité de soutien s'étaient rassemblés devant l'école Pasteur de Rouen (Seine-Maritime) afin que des titres de séjour soient donnés à la famille.
Un enjeu de santé pour son enfant malade
Zakia Mecheri vit en France, sans papier, depuis le mois d'août 2014. Elle s'est installée en partie à cause des délais médicaux pour son fils, Mohamed, atteint d'une rare intolérance au gluten et d'un retard anormal de croissance qui ne peuvent pas être traités comme il le faut dans son pays. Les deux enfants aînés de Zakia, Mohamed, 10 ans et Nourhene, 9 ans, sont scolarisés en France depuis des années. Ils ne savent ni lire ni parler l'arabe, ce qui pourrait entraîner leur déscolarisation. C'est ce qui a poussé le comité de soutien à se former.
Écoutez Safia Berrahoui, une amie de la faille Mecheri.
Safia Berrahoui
Désormais, la préfecture a deux mois pour réexaminer le dossier de la famille Mecheri en tenant compte de ces éléments. Le comité de soutien espère la régularisation de toute la famille.
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