Emmanuel Macron, le président de la république, s'est engagé dimanche 17 décembre 2017 à fermer les centrales à charbon de l'hexagone d'ici la fin de son quinquennat. Il estime qu'elles sont mauvaises pour les émissions de CO2.
Nos centrales à charbon seront fermées pendant le quinquennat. #MacronJT20HWE #MakeOurPlanetGreatAgain #OnePlanet
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 17 décembre 2017
En France, il existe encore quatre centrales à charbon dont une au Havre (Seine-Maritime). De nombreux élus locaux y sont attachés. C'est le cas de Jean-Paul Lecoq, député communiste de Seine-Maritime et ancien maire de Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime). Pour l'élu, il ne faut "pas confondre vitesse utile et précipitation médiatique". Jean-Paul Lecoq estime que ces centrales sont en train de se modifier en utilisant du carburant biomasse et en tentant de recycler le CO2. Écoutez-le :
Jean-Paul Lecoq veut une réflexion sur les centrales à charbon.
La centrale à charbon du Havre emploie 180 salariés
La centrale à charbon du Havre a été mise en service en 1963. Ses deux cheminées de 240 mètres de hauteur sont visibles de loin et sont l'un des symboles de la ville. Elle emploie 180 salariés et fait travailler des centaines de sous-traitants. Sa fermeture a été à plusieurs reprises envisagée. Il n'y a plus qu'une seule unité qui fonctionne sur le site havrais. En 2014 et 2015, 220 millions d'euros ont été investis pour moderniser l'infrastructure, essayer de capter le CO2 et prolonger sa durée de vie jusqu'en 2035. La centrale pourrait finalement fermer avant 2022.
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