"Nous avons été cohérents depuis le début", en luttant contre un seul ennemi, "Daech", acronyme arabe du groupe Etat islamique, en Syrie, a déclaré M. Macron devant la presse après avoir reçu le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.
"C'est pour cela que les propos étaient inacceptables" car "si quelqu'un a combattu et peut gagner d'ici fin février c'est la coalition internationale", a-t-il ajouté.
"Je ne crois pas qu'on puisse construire une paix durable et une solution politique sans la Syrie et les Syriens. Je ne crois pas pour autant que la Syrie se résume à Bachar al-Assad", a-t-il ajouté.
Qualifiant également de "déplacés" les propos de M. Assad, M. Macron a indiqué que le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian lui avait bien répondu en disant lundi à Washington: "Quand on a passé son temps à massacrer son peuple, on a généralement un peu plus de discrétion".
"La France a été le porte-étendard du soutien au terrorisme en Syrie dès les premiers jours" du conflit, avait estimé lundi M. Assad, en référence au soutien apporté par Paris aux rebelles qui luttent contre son régime depuis 2011 et que Damas qualifie de "terroristes". "Elle n'est pas en position de donner une évaluation d'une conférence de paix", avait-il ajouté depuis Damas.
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M Macron rate une occasion historique de se démarquer de la position de son prédécesseur qui avait clairement misé sur les mauvais chevaux : la Syrie va s'apaiser, se reconstruire, avec l'aide des Russes : à vouloir s'aligner sur les USA, la France a reculé de la scène diplomatique dans la région.