L'atelier d'Annick Colette, l'une des dernières ivoirières de France, était menacé depuis une évolution de la législation. Elle lui interdit désormais de vendre des objets en ivoire, même fabriqués à partir des stocks anciens qu'elle possède. Une décision qui menace directement son activité, qu'elle est l'une des dernières à exercer en France, et qui est directement liée à l'histoire de Dieppe.
• Lire aussi : À Dieppe, l'atelier d'ivoirier Colette devrait survivre
Un an de loyer assuré
La mobilisation en faveur des ivoiriers porte ses fruits. La souscription populaire lancée par la Ville de #Dieppe a permis la remise d'un chèque de 3 200 € à Annick Colette, ivoirière, ce 18 décembre @Isa2Abraham @NLanglois76 @sebastienjumel pic.twitter.com/hlHbfZOqTF
— Ville de Dieppe - Fr (@dieppefr) December 18, 2017
La ville de Dieppe et l'association Terre et mer d'ivoire ne l'entendaient pas de cette oreille et se sont mobilisées pour tenter de sauver l'atelier et l'activité d'Annick Colette, amenés à disparaître. Une souscription populaire a été lancée à l'occasion de la dernière foire aux harengs. 3 200 euros ont finalement été remis à la sculptrice, lundi 18 décembre 2017, à partir de dons de particuliers, de la ville et de l'association. "C'est un an de loyer pour mon atelier, explique l'artiste. La mobilisation de l'équipe a été formidable. À Dieppe, la solidarité n'est pas un vain mot".
Écoutez Annick Colette :
Annick Colette
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