Le 13 novembre 2017 au Petit Quevilly (Seine-Maritime), le voisin d'un entrepôt industriel voit deux hommes s'affairer autour d'engins de chantier, tard dans la soirée. Il ne s'en inquiète pas outre mesure, mais quand il voit les mêmes individus revenir au milieu de la nuit, qui semblent s'intéresser à un groupe électrogène qu'ils manipulent pour manifestement s'en emparer, il prévient la Police. Ils sont bientôt interpellés et placés en garde à vue. L'un d'entre eux, Alain Ohran, 48 ans, est bien connu des services de Police : son casier judiciaire fait état de neuf condamnations pour blessures, vols et violences en état d'ivresse. Son complice a un casier vierge. Le témoin de la scène les reconnaît formellement sur des photos que lui montrent les policiers.
Ils se prétendent victimes
Entendus en garde à vue, ils nient les faits. Une perquisition au domicile de l'un d'entre eux dévoile une partie de leur forfait : des emballages de bobines de fils de cuivre portant le nom de la société qu'ils dévalisaient. Ils se disent victimes et déclarent : "pourquoi irait-on voler un groupe électrogène, on ne peut même pas le porter". Le plus expérimenté d'entre eux agit en récidive légale puisque déjà condamné pour les mêmes faits le 7 avril 2016. Pour le Ministère Public, "Des explications peu crédibles accusent les prévenus", mais leur défense soutient que "Les témoignages sont trop fragiles pour les accuser". Ils sont reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés et condamnés à trois mois de prison avec sursis assortis d'un travail d'intérêt général de 105 heures pour l'un d'entre eux et à huit mois de prison ferme avec maintien en détention pour Alain Ohran.
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