La victime est une amie de longue date du prévenu, alors étudiant à Rouen (Seine-Maritime). Elle entretient une relation sentimentale avec lui. Quand elle rencontre quelqu'un d'autre, elle lui indique ne souhaite plus le voir. Cependant, elle accepte quand même de le recevoir de temps en temps puisque, étudiant désormais dans une autre ville, il n'a d'autre point de chute pour passer la nuit quand il est de passage. Il accepte volontiers et, le 24 avril 2014, alors qu'il revient d'une fête étudiante au cours de laquelle il a bu plus que de coutume. Il se montre alors très entreprenant avec son amie, qu'il estime consentante compte tenu de son invitation.
Une situation ambiguë
Le 26 avril 2014, sur les conseils d'une amie, elle porte plainte pour agression sexuelle. Interpellé et placé en garde à vue, il dit "ne se souvenir de rien tant j'ai bu". Le décryptage des messages téléphoniques échangés montre un contenu incertain et ambigu quant à la nature exacte de leur relation à l'époque des faits. L'expertise psychologique de la victime ne la décrit pas spécialement marquée par les faits, et le rapport psychiatrique du prévenu ne révèle aucun trouble particulier ni perversion avérée. Pour la partie civile, "il y a beaucoup d'éléments à charge dans ce dossier". Le Ministère public note que "le prévenu n'a pas suffisamment fait preuve de lucidité", et sa défense retient que "les faits décrits par la plaignante restent flous et n'accusent pas le prévenu".
Après délibération, le Tribunal le relaxe d'agression sexuelle.
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