Trente gendarmes sont pris en otages par un groupe d’indépendantistes kanaks et détenus dans un endroit difficile d’accès de l’île. Sans hésiter, le gouvernement envoie 300 militaires depuis la métropole pour rétablir l’ordre et retrouver les gendarmes. Il y a là l’armée de terre et le GIGN, conduit par le capitaine Philippe Legorjus. Celui-ci parvient à établir le contact avec Alphonse Dianou, chef des preneurs d’otages, et entame un dialogue. Car les Kanaks ont une éthique, une coutume qui leur fait privilégier le dialogue. Mais la situation politique en métropole va singulièrement brouiller les cartes.
Après s’être égaré à Hollywood, où il a signé des films indignes de son talent, Mathieu Kassovitz revient, toujours en chevalier blanc de la morale, avec une œuvre forte qui reconstitue, heure par heure, la tragédie de la grotte d’Ouvéa.
Bien sûr, le cinéaste est habitué à choisir sans nuances son camp et à faire la morale aux méchants, tout en s’attribuant le beau rôle, celui du héros, le capitaine Philippe Legorjus, auteur du livre dont s’est inspiré le cinéaste pour écrire son scénario. Mais, si l’on veut bien passer sur ce politiquement correct, on pourra trouver bien des qualités à ce drame puissant, porté par une mise en scène brillante et une interprétation qui l’est tout autant.
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