"Des rapports font état de la présence de 6.000 combattants africains parmi les 30.000 éléments étrangers ayant rejoint ce groupe terroriste au Moyen-Orient", a déclaré M. Smail Chergui, lors d'une rencontre sur la lutte contre le terrorisme.
L'EI a profité du conflit syrien, qui a éclaté en 2011 avec des manifestations contre le président Bachar al-Assad, pour s'implanter en Syrie et en Irak.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014, qui a vu l'organisation extrémiste s'emparer de vastes pans de territoire dans les deux pays, l'EI a proclamé un "califat" en 2014 qui a attiré des milliers de combattants étrangers.
Mais le groupe a ensuite multiplié les revers et a perdu la totalité des territoires qu'il avait conquis en Irak et la plupart de ceux qu'il détenait en Syrie.
"Le retour de ces éléments en Afrique pose de sérieuses menaces sur la sécurité et la stabilité nationales et exige un traitement spécifique et une coopération intense entre les pays africains", a estimé M. Chergui, cité par l'agence de presse APS.
Le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité a appelé les pays concernés à notamment "échanger les renseignements sur les éléments armés regagnant leurs pays respectifs", après leurs défaites en Irak et en Syrie.
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