Les Bleues vont rester dans la ville est-allemande pour affronter le Monténégro, une autre équipe à leur portée, mardi, et tenter de se hisser dans le dernier carré d'une compétition internationale pour la troisième fois d'affilée, après l'argent des Jeux de Rio et le bronze de l'Euro-2016.
Si elles poursuivent leur montée en puissance, cet adversaire, qui ressemble beaucoup au Buducnost Podgorica, un des bons clubs de la Ligue des champions, ne devrait pas leur résister non plus, même si le sélectionneur Olivier Krumbholz se montre bien sûr méfiant.
"C'est une bonne équipe qui est dans une bonne dynamique parce qu'elle a changé d'entraîneur. Les anciennes sont revenues", soulignait-il après la victoire, un peu surprenante, du Monténégro sur la Serbie dimanche en huitième de finale.
En tout cas, les Françaises sont sur la bonne voie et n'ont jamais permis aux Hongroises de faire illusion. Toujours aussi hermétiques en défense, elles se montrent de plus en plus inspirées en attaque, à l'image de l'arrière Alexandra Lacrabère, meilleure buteuse avec cinq buts.
'On monte en charge'
"On monte en charge, on maîtrise de plus en plus nos matches. Tout le monde marque, du pivot aux ailières", a dit la Paloise, pour souligner la diversité des options en attaque. Pas moins de sept joueuses ont marqué trois fois ou plus face aux Magyares, dont le pivot Laurisa Landre (4 buts). Sa participation était pourtant incertaine à cause d'une béquille.
Les vice-championnes olympiques doivent aussi une fière chandelle à Amandine Leynaud, qui a arrêté trois pénalties à un moment où l'écart n'était pas encore définitif. Mais la gardienne a préféré rendre hommage à sa garde rapprochée. "J'aime sentir que les filles d'en face sont complètement perdues et n'arrivent pas à trouver de solutions", a-t-elle commenté.
Les Bleues ont fait toujours fait la course en tête et, mis à part un très court moment en première période, elles n'ont jamais été inquiétées. Certes, cette équipe de Hongrie n'est plus aussi forte que celle qui accumulait les podiums jusqu'à il y a une dizaine d'années. Mais après tout, les nations les plus redoutables, la Norvège, la Russie, les Pays-Bas, ne sont-elles pas toutes dans l'autre moitié du tableau? Les Françaises ne pourront les affronter qu'en finale. D'ici-là, il faudra profiter.
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