Cette victoire acquise à l'arrachée et à l'envie permet au dauphin provisoire de rester à neuf points du Paris SG, vainqueur un peu plus tôt de Lille (3-1). Et de mettre la pression du Lyon et Marseille qui jouent dimanche.
Avant cette fin heureuse, le début de match de l'ASM a pourtant été très compliqué et le fort pressing troyen a surpris les hommes de Leonardo Jardim: Lemar perdait des ballons, Jemerson et Jorge étaient bousculés dans leurs relances.
Heureusement pour eux, Glik veillait. Comme sur ses sorties devant Khaoui, puis Nivet (3). On pensait le défenseur central polonais avoir remis Monaco dans le droit chemin. Sa volée faillit même ouvrir le score (16).
Entre temps, Lopes avait intercepté un ballon pour lancer Falcao. Seul devant Samassa, le capitaine monégasque glissait pour s'empaler sur le gardien (9). C'était ensuite au tour de Sidibé de s'écrouler dans la surface à la suite d'un contact suspect de Nivet (13). Mais l'arbitre ne sifflait pas.
Monaco dominait sans marquer. Comme souvent dans ces cas, la sanction rôde. Subasic maîtrisait mal une frappe de Khaoui. Suk, le seul à suivre, glaçait un stade bien clairsemé (25).
Plutôt sur les nerfs et contestant systématiquement les décisions arbitrales, les Monégasques perdaient certainement un peu d'influx. La soudaine tentative de Baldé s'écrasait sur la barre. Dans la foulée, Samassa sortait en corner la reprise de 25 mètres de Sidibé (28).
Malgré leur domination, les Monégasques rentraient dépités aux vestiaires à la pause. Au retour, Carrillo avait remplacé Lopes afin de densifier l'attaque azuréenne.
Le pire était pourtant à venir: Subasic était trop lent pour réagir à un ballon arrivant sur lui. Et par ricochet, son dégagement du pied était contré du bras par Suk, qui inscrivait ainsi un original doublé (50).
Dès lors, Monaco se ruait à l'attaque et multipliait les corners. Sur un centre de Lemar, Deplagne marquait contre son camp (1-2, 70). S'ensuivait une échauffourée qui excita tout le monde. Et qui réveilla le public.
Mais il était écrit que Carrillo serait le sauveur. Sur un centre de Moutinho, il reprenait d'une parfaite tête croisée (85). Alors que Samassa effectuait un exploit sur une nouvelle tête de l'Argentin (86), il ne pouvait pas récidiver deux minutes plus tard (88). Et Monaco, qui restait sur quatre défaites en cinq matches, se tirait avec envie d'une situation bien compliquée.
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