Une femme âgée de 48 ans a comparu devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) le mercredi 6 décembre 2017. Il lui était reproché violence avec usage d'une arme le dimanche 10 juillet 2016 à Bernières sur mer au nord de l'agglomération.
Bon en arrière pour éviter d'être percutée
En juillet 2016 une jeune femme porte plainte contre sa mère. S'apprêtant à rejoindre son compagnon dans sa voiture garée dans une rue de Bernières elle la voit arriver au volant de sa voiture. "Elle voulait me parler mais j'ai refusé. Elle a alors brusquement reculé et j'ai dû faire un bond en arrière pur éviter d'être percutée." Son compagnon, témoin de la scène, corrobore ses dires. La prévenue admet s'être arrêtée pour lui parler mais conteste formellement avoir commis cet acte de violence envers sa fille.
Complot familial ?
Les relations sont très tendues entre la prévenue et son ex-compagnon, père de la plaignante et qui a la garde de leur plus jeune enfant "Il a toutes les qualités et moi tous les défauts. C'est un complot familial." L'expert psychiatre parle d'une personne manipulatrice à tendance paranoïaque. Des membres de sa famille la disent hystérique et alcoolique, des connaissances l'affirment équilibrée et gentille.
"Une mère est-elle capable de ça ?"
La procureure pose la question. "Une mère est-elle capable de ça ? C'est sa personnalité que nous devons évaluer aujourd'hui. Pour moi, elle a pu le faire" Trois mois de prison avec sursis sont requis.
L'avocate de la défense insiste sur les éléments contradictoires contenus dans le dossier. "Un certificat médical atteste qu'elle ne boit pas. Elle donne toute satisfaction à son employeur. Tout cela vient d'un conflit parental exacerbé" La relaxe est sollicitée.
Le délibéré sera rendu le mercredi 13 décembre 2017.
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