D'où est venue votre passion pour le roller-hockey ?
"Je faisais souvent du roller en bas de chez moi quand j'étais petit. Quand j'avais 11 ans, à Anglet, ma mère voulait que j'essaie le roller-hockey. J'ai commencé en tant que joueur et j'ai essayé une fois au poste de gardien. Ça m'a plu".
Le poste de gardien de but, c'est particulier ?
"Oui car on prend des buts et on en marque pas. On n'a pas le droit à l'erreur car quand je me rate, ça influe directement sur le score. Il y a une grosse pression mentale plus importante que pour les joueurs de champ. C'est le côté "sauveur de l'équipe" qui m'anime".
Jouer à haut niveau vous paraissait logique ?
"J'ai commencé à apparaître sur les feuilles de match en Élite à 16 ans. Mais quand j'étais jeune, je ne me destinais pas à jouer à haut niveau, même si j'ai toujours été un vrai compétiteur avec l'envie d'être le meilleur".
Pourquoi êtes-vous venu jouer à Caen ?
"Gerôme Guérin, Antoine Rage et Théo Fontanille avaient joué avec moi avec Anglet, donc je n'arrivais pas dans l'inconnu. Je passais les concours pour les écoles de commerce, j'étais encore chez mes parents, et j'avais envie de bouger. Caen me proposait un beau projet, c'est un club vraiment structuré donc j'ai accepté".
Après un début de saison en dents de scie, vous êtes enfin lancés ?
"C'est vrai que c'était difficile avec le retour tardif de quatre internationaux partis aux championnats du monde en Chine. On a joué les grosses écuries en premier donc c'était assez compliqué. Mais on a du potentiel, ça fait quatre matchs que l'on gagne d'affilée, ça nous met en confiance. C'est de bonne augure pour la suite du championnat".
Finalement, c'est un mal pour un bien de jouer les cadors en premier ?
"L'an dernier, c'était l'inverse. Le fait de jouer des équipes plus faibles nous avait permis de se mettre en jambes et de nous roder. Il a des avantages et inconvénients dans les deux cas, mais on joue en Élite. Il faut gagner contre tout le monde quelque soit l'ordre des matchs".
Vos ambitions restent identiques?
"Clairement, l'objectif est de finir dans le carré final et d'aller chercher le titre. Les premières défaites n'étaient pas non plus alarmantes. On a le potentiel pour, maintenant à nous de faire le nécessaire. Je suis confiant".
À titre personnel, comment jugez-vous vos prestations ?
"À l'image de l'équipe, j'aurai pu apporté plus en début de saison. Contre Épernay par exemple, je n'avais pas assuré derrière. Mais ma performance contre une grosse formation comme Réthel m'a fait plaisir. Ça m'a mis en confiance, et l'équipe aussi car ils étaient rassurés derrière. C'est tout un engrenage".
C'est une fierté d'avoir des champions du monde parmi vous?
"Personnellement, je ne vais pas le dire sinon ils vont me chambrer (rires) mais j'étais quand même content pour eux cet été. Mais pour le club c'est une belle image car cela met en avant la pratique et le niveau international de certains joueurs. C'est encourageant pour les jeunes générations à venir".
Actuellement 5e, les Conquérants de Caen se déplacent à Bordeaux ce samedi 9 décembre.
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