Six accidents matériels impliquant des sangliers ont été recensés dans le département de la Manche. À ce titre, la préfecture estime que les divagations d'animaux sauvages constituent un véritable enjeu de sécurité routière.
Les chiffres montrent que de fortes densités de cerf, chevreuil ou sanglier favorisent les collisions mais que pour chaque espèce d'ongulé, d'autres facteurs interviennent différemment selon les autorités préfectorales.
Les collisions avec le cerf sont moins fréquentes quand le trafic est important. Les collisions avec le chevreuil sont liées à de fortes densités d'autoroutes et de voies rapides, et dans des zones forestières morcelées par des zones agricoles.
Risque maximal de collision avec les sangliers
Le risque de collision avec le sanglier est maximal en automne et en hiver, pendant les battues et au moment où l'activité des animaux est la plus intense.
Ainsi, ces accidents ont souvent lieu au crépuscule. Les sangliers attendent la tombée de la nuit pour sortir de leur remise et aller se nourrir dans les champs (entre 18h et 21h et le matin entre 6h et 8h). Par ailleurs, ils peuvent également se sentir en insécurité consécutivement à une journée de chasse (dimanche soir, lundi).
Les sangliers ne sont pas soumis au plan de chasse, mais ils peuvent être tirés par balle uniquement par les chasseurs en possession du permis de chasser et du timbre " grand gibier " en cours de validité.
Les précautions à prendre
La préfecture appelle les automobilistes à adapter leur allure sur les routes, notamment départementales, particulièrement en zone boisée.
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