"MONSTRE SACRE"
A Bordeaux, Jean-Claude, 58 ans: "J'ai pleuré à 7H00 ce matin quand je l'ai appris, j'ai pleuré parce que c'est un pan de notre histoire nationale qui s'en va, c'est l'un des derniers monstres sacrés de la chanson française, c'est une grand bonhomme qui disparaît".
"C'est une bête de scène, vraiment une bête de scène, tout pour son public, il donnait tout, ses tripes, son âme, son corps".
"ICONE"
A Paris, Georges Fratello, 37, barman: "Tout le monde aimait Johnny au moins un peu. Moi je l'aimais bien. Pour mes parents c'est leur jeunesse. C'est le chanteur avec le plus de fans. Il n'y a pas d'autre icône comme Johnny en France".
"MONUMENT"
Toni Meunier, 58 ans, cordonnier basé à Sedan (Ardennes), a eu le privilège de s'occuper des bottines de son idole, qu'il a vu de nombreuses fois en concert: "Je suis très ému... Je suis à mon travail mais je n'arrive pas à travailler, j'ai rien fait depuis ce matin. Ça fait drôle. Dans la famille quand on a un décès proche ça fait mal, là ça fait pareil. Ça me fait le même effet que quand j'ai perdu mes parents. Depuis que j'ai 13 ans, c'est Johnny Hallyday. Je l'écoute tout le temps. Pour nous les fans c'était pas un dieu mais pratiquement, on a perdu un monument. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, ça fait drôle au matin, pour tout le monde".
"DIEU"
Denis Le Men, 62 ans, qui vit à Cherbourg, est un sosie de Johnny Hallyday. Il se considère comme le premier sosie et a débuté sa carrière en 1984 sous le nom de scène Johnny Rock: "Johnny c'est un dieu, une religion. Dans mon esprit, il était immortel, mais finalement il est mortel. C'est une grande perte. Ce sera une plaie ouverte qui ne sera jamais refermée." "Je continuerai à honorer sa mémoire toute ma vie, je vais lui rendre hommage dans mes prochains concerts vendredi et samedi".
"IDOLE"
Marie Hélène Delcasse, de l'association des Amis de Johnny Hallyday et du Rock'n'Roll à Castelginest (Haute-Garonne), en larmes: "Je ne m'attendais pas à sa mort car je positive toujours. Et puis pour moi, il est immortel. J'ai beaucoup de peine. Cela fait 45 ans que je le suis. Je l'ai vu plus de 300 fois, jusqu'à Las Vegas. C'était mon idole et il restera idole".
"VITAMINE"
Pascal Faou, ouvrier agricole de 53 ans à Guilers (Finistère): "C'est dur. J'ai découvert Johnny Hallyday à l'âge de 10 ans. Mon grand frère me faisait écouter les disques. J'ai discuté avec mon patron pour m'absenter et assister aux funérailles, il a accepté. Mon dernier concert remonte à Tours en 2016. Je n'ai jamais eu la chance de le rencontrer personnellement. C'était mon rêve. Johnny c'était ma vitamine pour aller travailler".
"LE PLUS GRAND"
Alain Delpont a entretenu à Salses-le-Château (Pyrénées-Orientales) pendant quatre ans un musée Johnny: "Il y a des stars mais lui c'était le plus grand. C'est un mythe, un grand qui disparaît. Je le suivais depuis que j'ai 3 ans. J'en ai 55 aujourd'hui".
"SYMBOLE"
A Paris, Silvie Rahmouni, retraitée de 64 ans: "Il y a des gens qui sont trop fan. J'ai grandi avec lui mais j'ai jamais acheté d'album. J'avoue que je l'ai apprécié un peu plus plus tard. C'est un symbole de la France".
burs-ldl/tmo/pad
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