La France et les Pays-Bas sont les deux seuls pays à afficher un déclin de leurs scores depuis 2001. Avec un score de 511 points, la France se maintient cependant au-dessus de la barre des 500 points, fixée en 2001 comme étant alors la moyenne des performances des pays participant.
Dans l'étude 2016, 34 pays (sur 50) obtiennent un score supérieur à 500.
La Russie, Singapour, Hong Kong, l'Irlande et la Finlande sont les pays les plus performants dans ce domaine, tandis que le Maroc, l'Egypte et l'Afrique du Sud ferment la marche.
L'étude Pirls a testé 320.000 écoliers au total âgés entre 9 et 10 ans, ayant suivi quatre années de scolarité obligatoire (soit le CM1 en France), sur leurs capacités à comprendre des textes littéraires ou purement informatifs. C'est sur ces textes informatifs que les petits Français ont le plus "décliné", avec un score de 510 en 2016, contre 532 en 2001 lors de la première étude Pirls.
Les élèves testés sont entrés en maternelle en 2008 le plus souvent, année de la mise en oeuvre de nouveaux programmes, objets de critiques de la communauté éducative pour leur lourdeur et l'absence d'indications pédagogiques. Ils ont été modifiés en 2015 pour la maternelle et 2016 pour l'école élémentaire.
L'enquête Pirls questionne aussi parents et professeurs et fournit une grande quantité de données sur les enseignants, les établissements scolaires, les conditions d'apprentissage de la lecture à la maison etc...
Comme une autre étude internationale, qui sonde, elle, les compétences et connaissances en mathématiques et sciences des enfants en CM1 (Timss), Pirls est conduite par l'IEA, une association internationale à but non lucratif, indépendante des Etats et dont les membres sont des organismes de recherche universitaires ou gouvernementaux.
Pisa, l'étude internationale la plus connue sur les compétences des élèves et les systèmes éducatifs, est, elle, réalisée tous les cinq ans auprès d'un demi-million d'élèves de 15 ans dans quelque 70 pays.
Comme les éditions précédentes, l'étude Pisa publiée fin 2016 montrait que la France se situait dans la moyenne des pays comparables en termes de compétences mais notait, une fois de plus, le poids de l'origine sociale des élèves dans leur destin scolaire, bien plus que dans une grande partie des pays évalués.
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