. Meilleur début de saison
C'est forcément plus facile avec Neymar, Kylian Mbappé ou le vétéran Dani Alves. Entre les deux débuts de saison du PSG version Emery, il n'y a pas vraiment match. La saison dernière, au même stade de la saison, il comptait 35 points après 16 journées, avec déjà trois défaites au compteur en Ligue 1. Cette saison, 41, malgré le revers strasbourgeois (2-1).
En C1, il n'avait concédé aucune défaite, mais deux matches nuls (contre Arsenal) et frôlé la catastrophe contre le FC Bâle... Avant une nouvelle contre-performance face aux modestes Bulgares de Ludogorets (2-2).
"L'année passée, la première partie de saison était compliquée parce qu'on avait du mal à imprimer le système" du nouveau coach, "totalement différent du système Blanc, pour les joueurs qui étaient là avant", a exposé récemment à l'AFP le latéral droit du club, Thomas Meunier, arrivé à Paris en même temps que l'entraîneur basque.
Le mercato XXL du PSG lui a aussi fait franchir un pallier, au moins en terme de notoriété mais peut-être aussi en terme de confiance. L'équipe qui pouvait devenir fébrile dès qu'elle était menée au score ou qui s'agaçait quand elle ne trouvait pas la faille la saison dernière est devenue plus sûre de sa force.
. Gratin continental
Alors, oubliée, la terrible "remuntada" qui avait dilapidé, en une soirée, une grande partie du capital prestige du club parisien? Le PSG a certes étrillé le Celtic Glasgow, Anderlecht, et le fantôme du Bayern au match aller, au sein duquel quatre cadres habituels avaient été laissés sur le banc au coup d'envoi par l'entraîneur Carlo Ancelotti, limogé dans la foulée.
Mais le déplacement en Bavière chez des Munichois revanchards sera un vrai test quant à sa capacité à se mesurer au gratin continental. Finir en tête du groupe, soit gagner par plus de quatre buts d'écart, est "un rêve improbable" pour le défenseur central de Munich Mats Hummels. "Mais évidemment nous voulons battre Paris, nous voulons montrer que nous sommes le Bayern", ajoute l'international allemand.
Emery l'avait déjà rappelé dans la foulée de la démonstration contre le Celtic Glasgow: "ce sera un gros match et un bon test, ils font partie des équipes qui peuvent gagner la C1".
Un nouveau succès ou un nul, cette fois sur la pelouse de Bavarois à peu près remis d'équerre - ils viennent de battre Hanovre mais avait auparavant perdu contre Mönchengladbach - depuis l'arrivée du vétéran Jupp Heynckes, offrirait au PSG la première place de son groupe et serait un nouveau coup au retentissement continental.
. Fin de contrat en juin
Une défaite pas trop large aurait des conséquences identiques mais le message ne serait alors pas le même, et ne parlerait pas forcément en faveur d'Unai Emery. L'Espagnol, arrivé en remplacement de Laurent Blanc qui payait la défaite contre Manchester City en quarts de finale de l'édition 2015-16 de la compétition européenne, ne fait pas l'unanimité en interne, à en croire certains médias.
Gros bosseur et passionné de psychologie, triple vainqueur - consécutif! - de l'Europa League entre 2014 et 2016 avec Séville, il n'entretient pas les meilleurs rapports avec sa star Neymar, selon une partie de la presse européenne.
Et l'affaire du "penaltygate", qui a opposé ce dernier à Edinson Cavani, a également fait perdre du crédit à l'Espagnol, apparu faible pour n'avoir pas tranché publiquement. Même s'il l'a fait en interne, son choix en faveur de la star brésilienne n'a pas changé cette impression.
L'Espagnol s'était engagé pour deux saisons à Paris, avec une prolongation d'un an optionnelle. Une option automatiquement levée en cas de qualification en demi-finale de la compétition reine de clubs, selon L'Equipe. Après son premier exercice raté, il va lui falloir briller face aux cadors pour espérer garder sa place.
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