Les militaires étaient intervenus vers 10H30, dans une maison isolée de cette petite commune à 60 km de Bordeaux, alertés pour un différend conjugal avec violence, a-t-on précisé auprès de la préfecture de Gironde, confirmant une information de Sudouest.fr. Ce sont les pompiers, venus proposer leur calendrier, qui s'étaient trouvés face à une situation de violence conjugale, et avaient alerté les gendarmes.
Dans des circonstances non encore connues avec précision, l'homme âgé de 63 ans, a priori inconnu de la justice, a saisi à un moment donné une arme à feu et a tiré sur les militaires, qui portaient des gilets pare-balles, a-t-on indiqué auprès de la gendarmerie.
L'un d'entre eux a néanmoins été blessé au thorax, un autre au bras vers l'épaule, tous deux devant vraisemblablement à leur gilet d'éviter de très graves blessures. Les deux gendarmes ont pu se replier, puis ont été évacués vers le CHU de Bordeaux, sans que leurs jours soient en danger. L'un d'eux a subi une opération, et son état évoluait de façon satisfaisante, tandis que son collègue a pu quitter l'hôpital dans la soirée, a-t-on précisé de même source.
La femme a pu être extraite de l'habitation où intervenaient les gendarmes dans la matinée, et a été hospitalisée à Langon, pour des blessures légères subies lors des violences, tandis que l'homme se retranchait seul dans la maison.
Les forces spéciales de négociation et d'intervention du GIGN ont alors pris position sur site, où quelque 70 gendarmes au total ont été déployés, entre sécurisation des lieux, mise en place d'une déviation routière, et force d'intervention proprement dite.
Vers 18H15, et après des tentatives de contact dans le courant de la journée, les forces du GIGN sont intervenues dans la maison, où l'homme a été retrouvé mort dans sa salle de bain, s'étant donné la mort avec une arme de calibre 9 mm, l'une de plusieurs armes à feu présentes dans la maison, a précisé à l'AFP le procureur de la République Marie-Madeleine Alliot, qui s'était rendue sur place.
Une enquête ouverte pour tentative de meurtre s'est de facto éteinte avec la mort du forcené, mais l'enquête sur les circonstances de l'attaque, confiée à la section de recherches de la gendarmerie, suivait son cours, et une autopsie du corps du forcené devait être pratiquée, a précisé le parquet.
A LIRE AUSSI.
18 morts dans un attentat au Burkina, membre de la coalition anti-jihadiste au Sahel
Nouvelle-Calédonie: six gendarmes blessés lors d'affrontements
Bordeaux: un braqueur soupçonné d'être l'auteur d'une décapitation
Eure : le GIGN interpelle un homme armé chez lui après des coups de feu
Le Burkina sous le choc d'un nouvel attentat sanglant au coeur de sa capitale
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.