C'était il y a 15 ans. Aurélien Goujon, alors jeune militaire de 25 ans, est envoyé en opération extérieure avec l'armée de Terre au Kosovo pour une mission de six mois. Un départ à plus de 2200 kilomètres de la Normandie. "Ce n'est pas facile de se séparer de sa famille pour une durée aussi longue, se souvient Aurélien, mais une fois sur le terrain on se consacre à sa mission". Un engagement qui a été récompensé mardi 28 novembre 2017 avec la remise de la Croix du combattant, à la préfecture de Seine-Maritime, aux côtés de dix autres militaires engagés dans différents pays.
Au Kosovo, Aurélien Goujon va effectuer des missions de reconnaissance pour aider à reconstruire le pays qui sortait tout juste d'un long conflit armé. "Les villes étaient complètement détruites, il fallait voir sur le terrain ce que l'on pouvait apporter comme aide et comment faire pour reconstruire le pays." Le militaire seino-marin n'était pas seul sur le terrain, mais il travaillait avec trois autres personnes dont un gendarme, un soldat de la marine et un traducteur.
Défendre le drapeau tricolore
Avec cette mission, Aurélien Goujon voulait "représenter la France, défendre ses valeurs et son drapeau dans le monde". Il a d'ailleurs effectué d'autres opérations extérieures avec l'armée, notamment en outre-mer. Désormais, il a décidé de poursuivre son engagement en rejoignant la gendarmerie nationale, au sein du peloton de surveillance et d'intervention à Saint-Jacques-sur-Darnétal (Seine-Maritime). "Je continue ainsi à défendre la France et les Français au quotidien", explique le gendarme, aujourd'hui âgé de 40 ans et père d'un petit garçon et d'une fille. Ils ont d'ailleurs assisté, avec fierté, à la cérémonie de remise de la Croix du combattant.
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