Explosion
La thèse de l'explosion est la piste privilégiée, même si elle n'a pas pu être constatée, car le San Juan n'a pas encore été localisé.
Elle a été détectée le 15 novembre à 13h51 GMT par les stations hydroacoustiques par l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (Otice).
Une explosion soudaine expliquerait l'absence d'activation de la balise de détresse et la rupture totale des communications.
Une avarie à l'origine de l'explosion?
Le commandant du sous-marin, le capitaine de frégate Pedro Martin Fernandez, avait signalé à sa base une avarie, une panne de batterie.
Dans son dernier message, le 15 novembre au matin à 10h30 GMT, il informe que le problème est résolu et qu'il poursuit vers la base de Mar del Plata, où il comptait arriver le 19 ou le 20, malgré l'avarie.
Un sous-marin de ce type est généralement équipé de quatre batteries de 50 tonnes chacune. Elles contiennent du plomb et de l'acide sulfurique.
En cas de surchauffe, les batteries peuvent dégager de l'hydrogène, qui explose au contact de l'oxygène.
"L'entrée d'eau de mer par le système de ventilation vers le bloc de batteries numéro 3 a provoqué un court-circuit et un début d'incendie (...) Batteries de proue hors service. Naviguons pour le moment en immersion", dit le dernier message envoyé par le sous-marin.
Les recherches
La marine a annoncé jeudi la fin des recherches d'éventuels survivants.
Après avoir d'abord sillonné une immense zone de 500.000 km2, les navires et avions se concentrent désormais sur une zone plus restreinte autour du point d'explosion communiqué par l'Otice pour retrouver le submersible.
Dans cette zone, la profondeur des eaux océaniques va de de 300 à 1.000 mètres.
Deux véhicules sous-marins commandés à distance seront sur place la semaine prochaine pour tenter de détecter le San Juan, avec une technologie plus sophistiquée, leur donnant la capacité de plonger jusqu'à 6.000 mètres.
Un submersible construit en 1983
Fabriqué en Allemagne par Thyssen Krupp en 1983, le submersible de 65 mètres de long est entré en service en 1985 dans la marine argentine. De 2008 à 2014, il a subi des opérations de maintenance et de modernisation dans le chantier naval Tandanor à Buenos Aires.
La marine argentine indiue qu'il était "totalement opérationnel".
Normalement équipé de torpilles, il était désarmé au moment de sa disparition.
L'Argentine compte deux autres sous-marins: le Santa Cruz, en réparation, et le Salta, amarré dans la base de Mar del Plata.
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