"Il est clair qu'il s'agit d'un contretemps dans la montée en puissance d'OpenHydro" estime Benoît Arrivé, le maire de Cherbourg-en-Cotentin (Manche) après l'annonce d'une réduction d'effectifs chez Naval Énergies. "Cela n'affecte pas le projet cherbourgeois qui reste au coeur de la stratégie industrielle du groupe, tempère le maire, selon qui l'usine, actuellement en construction, devra livrer fin 2018 une machine pour le Japon, puis une pour le Canada en 2019, avant la construction des machines destinées au Raz Blanchard.
Le gouvernement pointé du doigt
La semaine dernière au Havre, les industriels avaient attendu, en vain, l'annonce de nouveaux appels d'offres pour l'hydrolien, de la part du gouvernement. "En tardant à prendre sa décision, le Gouvernement prive l'industriel de visibilité sur la phase qui suivra les fermes-pilotes, estime Benoît Arrivé, cette hésitation de l'État est également un mauvais signal envoyé aux autres prospects d'OpenHydro dans le monde entier."
Le maire demandera audience au ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, "pour défendre les intérêts de la technologie française et ceux de son territoire".
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