Bernard Dherbécourt aura attendu le dernier moment. Il n'a maintenant plus le choix, il doit se séparer de ses 28 chèvres. Cela fait presque 40 ans que l'agriculteur a développé sa ferme du Valaine à Étretat. L'exploitation produit du lait de chèvre ainsi que de la glace et du chocolat à base de lait de chèvre, le tout dans le respect de l'environnement. Depuis plusieurs années il cherchait un ou des repreneurs.
L'une des 28 chèvres du Valaine. - Bernard Dherbécourt
Quatre jeunes de la région s'étaient montrés intéressés mais, ils ont finalement abandonné alors même que leur dossier de reprise avait été accepté par la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer).
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La Safer a bien tenté de trouver un nouveau repreneur mais faute de temps, seules des parcelles de terre situées sur la commune du Tilleul intéressent un agriculteur voisin. Pour la ferme en elle-même Bernard Dherbécourt n'a pas de repreneur. Il doit liquider son activité en commençant par la vente de ses chèvres, à contrecoeur. Écoutez-le:
Bernard Dherbécourt doit vendre ses chèvres
Bernard Dherbécourt espère toujours qu'un repreneur se manifeste avant le 31 décembre 2017. En tout cas, ses 28 chèvres sont à vendre, à des agriculteurs ou des particuliers. Vous pouvez le joindre au 02 35 27 14 02. La ferme du Valaine continue de produit de la glace et du chocolat au lait de chèvre jusqu'à la fin de l'année.
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J'ai bien connu cet homme affable , plein de bon sens et qui, avec passion, faisait profiter de son élevage aux scolaires et particuliers.
Quel dommage que cette belle affaire du terroir ne puisse vivre encore 40 ans et plus ! Où sont les écolos si prolixes à vanter le vélo du citadin lorsque la campagne perd ses forces vives ?
C'est vraiment incompréhensible que cette activité rurale disparaisse ainsi sans trouver de repreneur compte tenu de sa situation sur Etretat ,très appréciée de la région ,de son originalité et de son savoir faire.
Peut-être que l'investissement est trop lourd au vu de la rentabilité de l'activité. Si l'on s'en tient à la photo des bâtiments, la partie immobilière doit demander un sacré financement ! Sans compter le prix des terres. 28 chèvres c'est peu, sauf s'il y a une très forte valorisation, ce qui s'entend avec la transformation en produits dérivés mais là encore il doit y avoir du matériel de transformation à acheter et puis le matériel agricole pour travailler les terres. Les néo-ruraux ne sont pas tous des fainéants mais les investissements sont parfois tellement lourds qu'il vaut mieux réfléchir à deux fois. Nous ne sommes pas tous nés avec une cuillère en argent.
Combien est vendu cette ferme magique ? cela peut m'intéresser !